lundi 1 décembre 2014

Hanoï

Xin chào* ! (* Bonjour en Vietnamien - ça se prononce "sin tchao")


Et voilà, après avoir loupé notre avion car l'horaire avait changé et avoir gentiment été recasés sur la Vietnam Airlines, une super compagnie confortable et où exceptionnellement la nourriture est plutôt bonne, nous arrivons à l'aéroport de Hanoï en fin d'après-midi. 
L'atmosphère dans l'aéroport est assez particulière, tout fait gris et bétonné et nous sommes accueillis par des personnes en tenue militaire pour obtenir notre visa. 

Nous devons nous présenter à un premier comptoir avec une lettre de recommandation, obtenue via une agence certifiée par l'Etat par laquelle nous avons du passer, ainsi que le formulaire de demande de visa complété et accompagné d'une photo d'identité.

On nous avait prévenu qu'il ne fallait pas arriver en tenue négligée, de préférence rasé pour ces messieurs... afin de ne pas se faire remarquer et d'obtenir le visa sans souci. Cela n'empêche pas certaines personnes de se présenter avec l'air tout juste sortis d'une nuit blanche au bar de la plage.
Nous sommes choqués par leur attitude à la fois hautaine et méprisante. Mais aussi par leur tenue, des tee-shirts ventant les excès d'alcool, ou un short, qui n'en porte que le nom, pour l'une des filles de ce groupe, qui est complètement caché par son débardeur qui laisse carrément voir la totalité de son soutien-gorge. La grande classe quoi ! Et encore, vous n'avez pu voir les poses qu'elle prenait devant l'officier chargé de nous rendre nos passeports (on ne vous précisera pas qu'ils sont anglophones...).

Nous sommes appelés un par un pour retirer nos passeports et après une petite demi-heure d'attente, c'est enfin notre tour.
Finalement, ce ne sont que de simples formalités administratives, qui se déroulent sans embûche après avoir payé 45 $ par personne, cela prend juste un peu plus de temps que d'habitude.

Nous passons devant un nouveau comptoir où l'on vérifie notre visa, c'est bon, nous pouvons enfin récupérer nos bagages et sortir de l'aéroport.

Nous avons prévu de prendre une navette mini-bus, le moyen le plus économique pour rejoindre le centre de Hanoï, et là, les négociations commencent. En effet, tout se négocie ici et nous connaissons le prix "normal". Le premier mini-bus veut nous faire payer quasiment le double mais promet de partir tout de suite donc nous passons notre chemin. Et là il commence déjà à baisser son prix... Il n'est pas facile de se rendre compte du montant en euros car la conversion n'est pas évidente ! La monnaie est le dong et 1 euro vaut 27 000 dongs. Hé oui, au Vietnam, nous sommes multimillionnaires. 

Nous trouvons le bus de la compagnie que nous cherchions mais il est vide et très grand et nous allons donc devoir attendre qu'il se remplisse. Nous retournons vers les autres mini-bus que nous avions vu et les prix ont déjà nettement baissé. Le premier nous accoste de nouveau et les gens à l'intérieur nous supplient de monter car cela fait déjà plus d'une demi-heure qu'ils attendent que la navette parte et il reste tout juste 2 places. Nous finissons donc de négocier avant d'embarquer. Nous payons juste 1€ de plus, pour qu'il nous dépose devant l'hôtel au lieu du bureau de sa compagnie situé beaucoup plus loin dans la ville.


Il y a tout de même 40 km pour rejoindre Hanoï depuis l'aéroport et nous commençons à apercevoir les premiers paysages de campagne et les gens qui travaillent dans les champs avec leur buffle. Et puis vient l'approche de Hanoï et des scooters qui commencent à grouiller de partout. Le trafic s'intensifie au fur-et-à-mesure que l'on s'approche de la ville et de son centre. Les scooters sont massés en peloton et on se demande comment ils arrivent à ne pas se toucher tellement ils sont proches les uns des autres. Mais ils ont l'air habitués à s'éviter, si quelqu'un fait une queue de poisson devant, derrière les gens esquivent sans broncher (à Paris ça ferait déjà longtemps qu'il se serait fait insulter, voir taper dessus).


Après avoir marqué de multiples stops pour déposer des gens sur des artères où des taxis les attendent, nous arrivons à notre hôtel situé en plein coeur de la vieille ville.
A peine la porte du mini-bus ouverte, 2 employés sont déjà là pour nous accueillir et l'un d'eux s'empresse de porter le sac d'Elise. Notre chambre est au 5ème et dernier étage sans ascenseur.
La chambre est simple mais très spacieuse, surtout comparée à celle de Hong-Kong, et nous avons une vraie salle de bain avec baignoire (cela faisait une éternité !).

Nous sortons dîner dans l'un des nombreux restaurants de cuisine de rue que l'on trouve ici. Dans ces petits restos très simples, on mange vraiment super bien et cela coûte trois fois rien (par exemple 8€ pour deux).
Chaque restaurant de ce type a un peu sa spécialité, c'est-à-dire qu'ils servent un plat unique, comme le bun bo nam bo, qui ressemble un peu au bo bun que l'on peut retrouver à Paris (nouilles de riz servies froides avec du boeuf, de la salade, des herbes fraîches, du soja et évidemment de la sauce nuoc mam) ; les banh ghoi (sorte de nems de différentes formes fourrés au porc, vermicelles et champignons) ; les banh cuon (raviolis cuits à la vapeur et farcis de porc et de champignons) ; le pho (soupe de nouilles de riz servie avec de la viande et de la coriandre) ; le bun cha (pâtés de porcs grillés servis dans une sauce type nuoc mam et accompagnés de vermicelles et une montagne d'herbes fraîches)... Les plaisirs gustatifs ne manquent pas ! Ces restaurant n'ont parfois pas de locaux, ils sont juste installés sur les trottoirs avec tables et chaises !

La marmotte qui teste le "bun cha"
Au cours de notre séjour à Hanoï, nous avons également testé un "vrai" restaurant. Mais ici, c'est là que l'on retrouve quasiment que des touristes, dans un cadre et une déco souvent très occidentaux, donc c'est 2 à 3 fois plus cher mais pas pour y manger 2 à 3 fois mieux. Donc nos petits restos de cuisine de rue nous conviennent mieux car c'est là où sont les locaux et ils ont un côté beaucoup plus authentique.

Le lendemain matin nous déambulons dans les rues de Hanoï. Le premier challenge consiste à traverser les rues et comprendre comment ne pas se faire écraser. Et finalement, c'est assez simple, il faut juste se lancer, avancer lentement et regarder qui vient vers vous pour être capable d'esquiver les nombreux scooters qui arrivent dans votre direction, et en contre-partie eux aussi se chargent de vous éviter en passant devant ou derrière vous. Au bout de trois rues traversées, on comprend vite le truc.

Partout nous croisons des petites dames qui vendent des fruits, des légumes et un peu de tout, coiffées du fameux chapeau vietnamien, appelé souvent à tort "chapeau chinois" et qui leur sert à se protéger du soleil. Il n'est donc pas seulement porté dans les champs. Ici, les gens font assez attention au soleil et ces dames sont d'ailleurs toujours vêtues de manches longues.



Elles ont soit un vélo hyper chargé, soit elle porte en équilibre sur une épaule deux paniers également très chargés et tenus en équilibre à l'aide d'une latte de bambou, la palanche. Une dame fait essayer à Elise et son chargement n'est pas trop lourd car avec la fin de la journée, elle a déjà quasiment tout vendu.
Nous goûterons au passage un délicieux ananas.

Elise s'entraînant à la palanche

Nous avons également profité de notre séjour à Hanoï pour faire de nouvelles découvertes en matière de fruits, comme le fruit du dragon, un fruit rose orné de piques verts et à la chair blanche avec des petits pépins comme ceux du kiwi ; ou encore des litchis à la peau plus lisse que ceux que l'on connaît et marron mais au goût de melon (enfin Sylvain avait déjà eu l'occasion d'en manger à La Réunion).

Le fruit du dragon
Nous décidons également d'aller nous renseigner sur les objectifs d'appareil photo pour celui d'Elise. Nous voulons voir si les prix sont intéressants. 
Ici, il est possible d'acheter du neuf ou de l'occasion en très très bon état, même si nous ne trouverons pas chaussure à notre pied. 

Pour arriver jusqu'à la rue dédiée à la photo, nous avons longé le lac Hoan Kiem, cela signifie "lac de l'épée restituée". La légende raconte qu'au XVème siècle, le ciel aurait donné à l'empereur Lê Loi une épée magique pour chasser les Chinois du Vietnam. Alors qu'il se promenait sur le lac, une fois la paix revenue, une tortue d'or géante sortit de l'eau, s'empara de l'épée et disparu avec dans les profondeurs afin de rendre l'épée à ses propriétaires divins. D'où le nom du lac.

Lac Hoan Kiem

C'est une très jolie balade et beaucoup de fiancés viennent se faire prendre en photo par ici. Les femmes portent l'áo dài, une tenue traditionnelle en soie, composée d'une robe-tunique qui descend sous les genoux, fendue sur les côtés et portée sur un pantalon. C'est vraiment très élégant et en plus cela souligne la taille menue des Vietnamiennes (Par ici si vous voulez en savoir plus).
Les hommes font dans le plus classique avec le smoking que l'on connaît ou la tenue militaire.
fiancés

L'après-midi nous décidons de visiter la prison de Hoa Lo. Construite par les Français en 1896, donc pendant la période coloniale. Ici était incarcérés les prisonniers politiques Vietnamiens qui se battaient pour l'indépendance de leur pays, hommes ou femmes, ainsi que leurs enfants. Prévue à la base pour 450 prisonniers, il y eu près de 2 000 prisonniers dans les années 1930. 
Aujourd'hui, elle est reconvertie en musée qui relate les atrocités commises, ici aussi, par les Français (guillotine, torture, mal-nutrition, sur-population, absence de soins médicaux...). Parmi ces bons traitements, les femmes qui avaient des enfants recevaient exactement la même ration que les autres prisonniers et devaient prendre sur leur ration pour nourrir leur(s) enfant(s). Dans un autre style, certaines cellules étaient en pente et le prisonnier, attaché au sol par les pieds, ne pouvait s'allonger que tête en bas et sans possibilité de se lever... 
Quelques prisonniers parvinrent tout de même à s'échapper de cette prison par le réseau d'égouts.
Passée aux mains des Vietnamiens après le départ des Français, elle servit ensuite à incarcérer les prisonniers de guerre Américains, principalement des pilotes de bombardiers, pendant la guerre du Vietnam, qui la surnommèrent sarcastiquement "Hanoi Hilton". Le candidat aux présidentielles américaines John McCain y fit d'ailleurs un séjour. 
Prison de Hoa Lo
Cellule penchée avec les fers aux pieds en haut (on ne voit pas trop sur la photo)

Nous finissons notre journée par la visite du quartier des 36 rues, en plein coeur de la vieille ville où nous logeons. Chaque rue représente une corporation et a pris le nom de celle-ci, même si cela a été un peu gommé avec le temps, certaines rues restent bien marquées : la soie, le fer blanc, les herbes séchées... Notre hôtel est dans la rue Hang Cot par exemple, ce qui signifie treillages en bambou et effectivement, à l'angle de la rue, deux marchands d'échelles se font face. 

Echelles de bambou
Rue des décorations de Noël

Le lendemain matin, nous partons visiter le Musée d'Ethnographie du Vietnam, réalisé avec le soutien de la France à l'époque de J. Chirac.
Ce musée présente les 54 ethnies du Vietnam : Viêt, Thaï, Hmong, Dzao... et les zones où elles sont réparties. L'ethnie Viêt est bien entendue la plus répandue, d'où le nom du pays.
Etnhies et répartition géographique

On y retrouve ainsi les tenues traditionnelles, le type d'habitat, le type d'agriculture, les cérémonies funéraires... pour chacune d'entre elles.

Cérémonie funéraire
Métier à tisser

C'est là qu'on prend conscience de toute la richesse de ce pays, composé d'une multitude de cultures en définitive.
Par contre, même si le musée est très intéressant, il y a tellement de cultures que cela devient presque indigeste au bout d'un moment et aurait mérité d'avoir une petite synthèse quelque part dans le musée pour s'y retrouver.

La visite se poursuit à l'extérieur par la présentation d'habitats typiques de quelques unes de ces ethnies. Cela nous plaît beaucoup de pouvoir visiter leur maison grandeur nature et avec des objets du quotidien. Il s'agit de maisons construites par des gens des ethnies concernées et bâties sur le modèle de véritables maisons.

Maisons traditionnelles




L'après-midi, nous décidons de visiter le Temple de la littérature. Edifié en 1070 sous l'égide de l'empereur Ly Thanh Tông, ce temple est dédié à Confucius afin d'honorer les lettrés et les grands écrivains. C'est ici que fût inaugurée la première université du Vietnam en 1076, destinée à l'époque aux fils des familles nobles. 
En 1442, elle devint plus égalitaires en acceptant tous les étudiants méritants de la nation, qui venaient ainsi à Hanoï étudier les principes du Confucianisme, la littérature et la poésie.
Juste avant de pénétrer dans l'enceinte du temple, nous croisons beaucoup de jeunes filles portant l'ào dài et de jeunes hommes tirés à quatre épingles, donc nous nous doutons qu'il se passe quelque chose dans les parages.

Jeunes filles vêtues de l'ào dài devant l'entrée du Temple de la littérature
Et en effet, à l'intérieur, on en retrouve encore plus, dont une grande partie porte par-dessus leur tenue la toge à l'américaine avec le petit chapeau carré sur la tête.

Photo de promotion
Nous apprenons qu'il s'agit d'étudiants et que leur année scolaire étant quasiment finie, ils se retrouvent là pour faire des photos tous ensemble afin de célébrer leur diplôme avant de devoir partir en stage pour plusieurs mois.

Cours successives à l'intérieur du Temple de la littérature



Le soir, nous nous rendons au théâtre de marionnettes sur l'eau, une tradition née au nord du Vietnam. 
A l'origine, il s'agissait d'un passe-temps pour les paysans et les représentations avaient lieu sur des étangs, des lacs ou des rizières inondées.
Ces marionnettes peuvent mesurer jusqu'à 50 cm et peser jusqu'à 15 kg et il faut une dizaine de marionnettistes par représentation pour les manipuler. Ces derniers sont formés pendant au moins 3 ans et pendant le spectacle, ils sont immergés jusqu'à la taille et dissimulés derrière une palissade de bambou.
Les marionnettes sont inspirées des habitants des villages des paysans, des animaux qui les entouraient ou encore de créatures mythiques (dragon, phénix, licorne...).
Elles représentent donc des tableaux de la vie quotidienne ou encore des légendes.

Spectacle de marionnettes sur l'eau



Le tout est accompagné d'un orchestre composé d'instruments traditionnels, dont les musiciens/chanteurs prêtent également leurs voix aux personnages.
Bien que touristique, ce spectacle nous a vraiment beaucoup plu, on plonge assez rapidement dans ses magnifiques tableaux. De plus, les marionnettistes excellent dans la manipulation des différents personnages leur donnant véritablement vie. Nous avons également pu découvrir à cette occasion, la musique traditionnelle vietnamienne, dont un chant souvent entonné par les travailleurs pour se donner du coeur à l'ouvrage.
Encore un joli moment où l'on retrouve pour un instant des yeux d'enfants.


Le lendemain matin, nous choisissons d'aller visiter le mausolée de Ho Chi Min, où oncle Ho, comme les gens l'appellent ici, repose dans un cercueil de verre depuis 1975.


Nous déambulons à l'intérieur de cette immense esplanade à la recherche désespérée de l'entrée du mausolée et nous finissons par déboucher dans les jardins qui abritent les maisons de Ho Chi Min où il vécut par intermittence entre 1958 et 1969, ainsi que le palais présidentiel.
Loupé pour le mausolée, mais nous voulions aussi visiter cette partie ensuite.
Nous ne sommes pas autorisés à rentrer dans les maisons mais les ouvertures des pièces de la maison 1954 sont vitrées afin que l'on puisse y voir à l'intérieur.

Collection de voitures de Ho Chi Minh offertes par différents chefs d'état étrangers (dont l'URSS)
Bureau de Ho Chi Minh
La maison sur pilotis est quant à elle en restauration, mais on peut voir la terrasse inférieure qui avait l'air fort agréable.

Maison sur pilotis
Nous ressortons de cette partie toujours à la recherche de l'entrée du mausolée, quand nous entendons une guide Vietnamienne parler français. Nous lui demandons donc où se situe l'entrée et elle nous répond que le mausolée est fermé au public en ce moment. 
Dommage, il parait que c'est vraiment quelque chose à voir et nous avons loupé la rencontre avec un grand personnage de l'histoire.
Partout, nous voyons s'activer des gens à la restauration et l'entretien des bâtiments. 
Le mausolée est un gigantesque bâtiment de marbre au style soviétique, situé sur une immense esplanade dallée. 

Mausolée Ho Chi Minh

Comme nous avons du temps, nous visitons le musée Ho Chi Min juste à côté.
Au rez-de-chaussée, l'exposition retrace la vie d'Ho Chi Min, notamment lorsqu'il était étudiant en France puis son engagement dans la lutte pour libérer le Vietnam du joug colonialiste français.



Le récit continu jusqu'au rapprochement et multiples rencontres avec l'URSS (hé oui ce n'était pas encore la Russie à l'époque).
Le 1er étage est beaucoup plus surprenant, l'atmosphère y est très étrange, même assez oppressante. On a bien compris que cela avait une vocation politique, mais l'ambiance et la décoration type soviétique, nous mettent assez mal à l'aise. La logique de cette exposition est assez difficile à comprendre, en tout cas nous sommes passés à côté.

Le 1er étage


Direction ensuite la citadelle de Hanoi (Thang Long), cette ancienne cité impériale a une histoire de plus de dix siècles à travers les règnes des dynasties des Lý (1010-1225), des Trần (1225-1413) et des Lê (1428-1789). Elle fut le lieu du pouvoir politique régional de manière continue pendant près de treize siècles, mais aussi le centre culturel comme économique de la capitale.
Lors de son accession au trône, le roi Lý Cong Uan décida de transférer la capitale de Hoa Lu à la citadelle de Dai La et fit construire la cité royale de Thang Long sur les vestiges de cette ancienne citadelle chinoise datant du 7ème siècle. 
La nouvelle capitale comprenait trois murs d'enceinte. Le mur d'enceinte extérieur de la citadelle était baptisé Kinh Thanh (Cité capitale) et abritait la population civile. Hoang Thanh (la Cité royale), au milieu, abritait la Cour, lieu de résidence et de travail des mandarins. Tu Cam Thanh (la Cité pourpre interdite), à l'intérieur, était réservée au roi, à la reine et à certaines concubines. 
Le site est assez vaste et regroupe un important nombre de bâtiments : la porte principale (Doan Mon), la porte du Nord, le palais du trône Kinh Thien, la Tour du drapeau de Hanoi...

Porte principale
Porte ouest
Les marches du dragon
Une visite vraiment très agréable et qui permet de s'immerger un peu plus dans l'héritage culturel vietnamien.
Ici aussi, nous retrouvons des étudiants venus se faire prendre en photo avec tous leurs camarades de promotion.

Etudiantes vêtues de l'ào dài


Et voilà pour notre première étape dans la capitale vietnamienne.



Demain matin nous avons prévu de partir pour 5 jours au nord-ouest du Vietnam dans la région de Sapa, toute proche de la frontière avec la Chine, à la rencontre des ethnies montagnardes telles que les Hmongs et Dzao.

A très vite pour de nouvelles aventures !

Album photo par ici

1 commentaire:

  1. Voici un reportage coloré et vivant, les marionnettes devaient être magiques, HO HO Chi Min ! on a crié il y a bien longtemps dans les rue de Paris...Les marmottes gourmandes sortent toujours à l'heure des repas qui semblent bien appétissants.
    Profitez, profitez, et merci encore de nous faire partager ce beau voyage de si belle manière.
    Bises et pensées.
    Annie

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