Arrivés à Chau Doc en début d'après-midi, nous apprenons qu'il n'y a des bateaux que de bonne heure le matin et que rejoindre le Cambodge en mini-bus coûte deux à trois fois plus cher.
Nous décidons donc de marquer une petite étape ici avant de repartir demain matin.
Nous louons un scooter afin d'aller explorer les environs, notamment les rizières qui sont d'immenses étendues vertes en ce moment. Le panorama est vraiment magnifique !
Nous voyons des paysans travailler dans leur champ et demandons à l'un d'eux l'autorisation de marcher un peu sur les bords d'une rizière. Cela semble lui faire plaisir que l'on soit là.
Le mont Sam dans le fond |
Nous voyons des paysans travailler dans leur champ et demandons à l'un d'eux l'autorisation de marcher un peu sur les bords d'une rizière. Cela semble lui faire plaisir que l'on soit là.
Nous poursuivons notre route en direction du mont Sam, mais décidons de bifurquer de la grande avenue sur laquelle nous sommes juste un peu avant. Et à peine sortis de cette artère, nous sommes déjà sur une toute petite route dans un petit village où les gens nous regardent avec de grands yeux et nous disent tous bonjour, l'air un peu surpris de nous voir là. On sent en revanche beaucoup d'hospitalité et nous avons le droit à de grands sourires.
Nous rebroussons chemin ensuite afin de grimper jusqu'à la montagne. Arrivés tout en haut (en scooter, on triche ;-), le panorama est époustouflant ! Ce sont des rizières à perte de vue tout autour de nous, qui oscillent du vert au jaune (pour celles qui sont prêtes à être récoltées) et de l'eau pour celles à venir.
Nous assistons à un magnifique couché de soleil, qui se reflète sur les miroirs formés par ces étendues d'eau. C'est de toute beauté !
Le lendemain matin nous prenons le bateau pour franchir la frontière du Cambodge et rejoindre ainsi Phnom Penh.
Remonter le Mékong était l'un des moments très attendus par Elise. Nous savourons les 6h de trajet à regarder la vie qui s'agite sur les berges du fleuve, les paysans dans leur champs (et qui font penser à son papi à Elise) ou qui baignent leurs buffles et vaches, les enfants qui nous font coucou dès qu'ils nous voient, les femmes qui lavent leur linge ou la vaisselle, les pêcheurs qui lèvent leurs filets... un spectacle de chaque instant dont on n'arrive pas à se lasser.
On alterne ainsi entre paysage de cultures et d'habitations tout du long. L'endroit semble extrêmement propice à la culture grâce à l'abondance de l'eau et au climat.
On alterne ainsi entre paysage de cultures et d'habitations tout du long. L'endroit semble extrêmement propice à la culture grâce à l'abondance de l'eau et au climat.
Nous avons retrouvé le soleil depuis Ho Chi Minh, cela fait du bien.
Nous marquons un arrêt à la frontière afin de passer la douane et nous obtenons très facilement notre visa. La douane est au bord du fleuve, le contrôle des passeports se fait sur des tables installées en terrasse, il y a un douanier qui pêche, des bassins avec des poissons et des nénuphars, l'ambiance est plutôt relaxe. Si toutes les douanes du monde pouvaient être ainsi !
Quelques heures après, nous finissons par apercevoir les premiers gratte-ciels de Phnom Penh au loin et nous rapprochons inéluctablement.
Ambiance bien paisible et douce durant ce voyage en bateau avec vous !!
RépondreSupprimerQu'est ce que sont les genres de "haricots rouges"??
Jolis paysages de la vie tranquille de cette région.
Merci et bisous !
Annie
Nous sommes encore transportés par ces tableaux incroyables, quel plaisir de partager avec vous ces nouveaux horizons qui méritent d'être explorés. Le Père Noël cette année a redoublé d'imagination pour nous offrir ce cadeau inégalable !!!!
RépondreSupprimerQue dire à part un grand merciiiiiiii
Gros bisous
Moumoune