Nous arrivons donc à l'aéroport de Labuan Bajo en milieu d'après-midi. Il fait aussi chaud ici, sur l'île de Flores, qu'à Bali.
Nous sommes donc sur notre troisième île en Indonésie. Flores appartient au groupe d'îles de la Sonde. Elle a été colonisée au XVIe siècle par les Portugais ce qui explique pourquoi ses 1,8 millions d'habitants soient à 85 % catholiques. Labuan Bajo est situé tout à l'ouest de l'île et c'est un excellent point de départ pour les excursions en direction du parc national de Komodo.
Petit récapitulatif de nos étapes en Indo, histoire de vous y retrouver ! Nous sommes actuellement à l'étape 3. |
Nous prenons un taxi et nous rendons directement dans le club de plongée où nous avons réservé notre croisière. Nous rencontrons la propriétaire, Marij, une hollandaise d'une soixantaine d'années très sympa. Après avoir essayé le matériel qui est mis de côté pour la croisière, nous lui demandons si elle connaît un endroit pas trop cher pour se loger. Les prix ici sont plus élevés que sur Bali car tout est importé (y compris les matériaux de construction).
Elle passe un coup de fil et le propriétaire d'une pension, Kornelis, vient nous chercher sur sa mobylette. Il est vraiment adorable et fait deux voyages car, à trois personnes plus les gros sacs sur son engin, on ne tenait pas !
L'endroit est agréable, un peu en retrait de l'agitation de la rue principale. Il y a seulement trois chambres et Kornelis est aux petits soins pour nous. La chambre n'a pas la climatisation, ni l'eau chaude (pas trop un problème vu la température), ni le Wifi mais nous avons droit tous les matins à de délicieux pancakes à la banane préparés par Kornelis en personne ! De plus, Elise se prend d'affection pour les chats qui se promènent dans la pension, deux petits chatons blancs et roux de moins d'un mois ; un jeune chat tout noir d'environ un an et très calin ; Charlie Chaplin, nommé ainsi en raison de la tâche en forme de moustache qu'il a au-dessus des babines, dit aussi la "glue" qui vient souvent squatté notre chambre le soir et ne cesse de miauler pour réclamer des caresses ; plus tous les autres... bref si on est allergiques aux chats, ici, il vaut mieux s'abstenir.
Pour le dîner, nous trouvons un warung (restaurant local) très bon et pas cher. Le principe est simple, on choisit son riz (blanc ou rouge) puis son accompagnement. Elise opte pour les crevettes et Sylvain pour le boeuf rendang (préparation locale avec du lait de coco). On se régale et on sait déjà où l'on risque de venir manger le soir.
Le lendemain, nous partons louer un scooter pour visiter un peu l'île.
La route principale (et quasi-unique) est très bonne et grimpe au milieu des montagnes et des volcans. Les points de vue sur la côte sont superbes. Nous arrivons à l'embranchement pour rejoindre la cascade que nous souhaitons voir et la route se transforme alors en chemin. Nous avons 4 kilomètres de "scooter cross" pour rejoindre le village le plus proche des chutes d'eau de Cunca Wulang. Une fois au village, nous mangeons un mie goreng (nouilles sautées) puis payons l'entrée du parc et un guide, dont on doit obligatoirement se faire accompagner. Ce n'est pas très cher et cet argent bénéficie directement aux gens du village. Dans le village, l'ambiance est tout autre qu'à Ubud. Les habitants nous font des grands sourires et les enfants sont tout contents que l'on réponde à leurs coucous.
La route principale (et quasi-unique) est très bonne et grimpe au milieu des montagnes et des volcans. Les points de vue sur la côte sont superbes. Nous arrivons à l'embranchement pour rejoindre la cascade que nous souhaitons voir et la route se transforme alors en chemin. Nous avons 4 kilomètres de "scooter cross" pour rejoindre le village le plus proche des chutes d'eau de Cunca Wulang. Une fois au village, nous mangeons un mie goreng (nouilles sautées) puis payons l'entrée du parc et un guide, dont on doit obligatoirement se faire accompagner. Ce n'est pas très cher et cet argent bénéficie directement aux gens du village. Dans le village, l'ambiance est tout autre qu'à Ubud. Les habitants nous font des grands sourires et les enfants sont tout contents que l'on réponde à leurs coucous.
Nous essayons tant bien que mal de suivre le guide qui cavale devant.
Durant un quart d'heure, le chemin est assez dégagé puis, soudainement, il s'enfonce dans la forêt.
Nous commençons à entendre le bruit de l'eau. Nous arrivons finalement à destination et enfilons nos maillots de bain. Avec cette chaleur, nous ne résistons pas longtemps à l'appel du ruisseau. La cascade se trouve au bout d'un défilé de roches abruptes, on ne peut presque pas la voir si l'on ne se baigne pas. On tente de se rapprocher de la chute mais ce n'est pas évident car le courant est fort et la roche lisse et mouillée n'offre aucune prise. Du coup, cela déclenche de sacré fou-rires pou essayer de s'approcher avant d'être emporté en aval de la chute.
Durant un quart d'heure, le chemin est assez dégagé puis, soudainement, il s'enfonce dans la forêt.
Nous commençons à entendre le bruit de l'eau. Nous arrivons finalement à destination et enfilons nos maillots de bain. Avec cette chaleur, nous ne résistons pas longtemps à l'appel du ruisseau. La cascade se trouve au bout d'un défilé de roches abruptes, on ne peut presque pas la voir si l'on ne se baigne pas. On tente de se rapprocher de la chute mais ce n'est pas évident car le courant est fort et la roche lisse et mouillée n'offre aucune prise. Du coup, cela déclenche de sacré fou-rires pou essayer de s'approcher avant d'être emporté en aval de la chute.
Après cette très agréable baignade (même si l'eau était un peu chaude), nous entamons la remontée.
Quarante minutes plus tard, nous arrivons complètement trempés de sueur en haut du chemin, dommage que l'on ne puisse également se baigner en haut !
Quarante minutes plus tard, nous arrivons complètement trempés de sueur en haut du chemin, dommage que l'on ne puisse également se baigner en haut !
Nous reprenons rapidement le scooter après avoir remercié le guide car le ciel devient menaçant et Sylvain aimerait éviter d'avoir à conduire sur le chemin sous la pluie. Nous avons tout juste le temps d'arriver au croisement avec la route goudronnée que la pluie se met à tomber. Nous sommes toujours autant surpris par la violence des pluies ici. Nous nous abritons sous le porche d'une maison en construction qui n'a pas encore de porte. Quelques minutes après, alors que la pluie redouble d'intensité, nous sommes surpris car une dame (la propriétaire), sa jeune fille et deux amis de sa fille sortent de la maison. On se dit que l'on va peut-être se faire virer.
En fait, pas du tout. Elle nous accueille, nous demande d'où l'on vient et l'on tente d'échanger quelques mots. Les enfants nous demandent nos prénoms. Sa fille va même nous chercher des chaises alors qu'eux restent debout... Il nous reste quelques cookies dans notre sac et nous demandons à la maman si nous pouvons les donner aux enfants, ce qu'elle accepte volontiers (parfois cela peut être mal perçu par les parents de donner quelque chose à leurs enfants sans demander).
En fait, pas du tout. Elle nous accueille, nous demande d'où l'on vient et l'on tente d'échanger quelques mots. Les enfants nous demandent nos prénoms. Sa fille va même nous chercher des chaises alors qu'eux restent debout... Il nous reste quelques cookies dans notre sac et nous demandons à la maman si nous pouvons les donner aux enfants, ce qu'elle accepte volontiers (parfois cela peut être mal perçu par les parents de donner quelque chose à leurs enfants sans demander).
Au même moment, nous avons la même idée, la maman envoie sa fille chercher le téléphone portable pour nous prendre en photo, quand Elise ouvre son sac pour sortir son appareil photo. Du coup, nous sommes mutuellement d'accord pour immortaliser l'instant.
Puis, la pluie se calme enfin et nous reprenons prudemment notre route car celle-ci est mouillée.
Nous ne traînons pas trop sur le trajet du retour car le ciel reste bien noir, juste une pause où deux pour prendre quelques souvenirs du paysage.
Pour notre troisième jour sur Flores, nous avons rendez-vous au club de plongée à 9h30 pour embarquer sur notre bateau de croisière. Avant cela, il faut impérativement que nous nous rendions au bureau d'immigration pour faire prolonger nos visas. En effet, le visa délivré à l'arrivée à l'aéroport de Jakarta est valable 30 jours mais nous allons largement dépasser cette durée et l'amende est lourde... Nous arrivons à l'immigration pour l'ouverture, à 8h. Nous avons déjà fait les photocopies de nos passeports, nous espérons donc que cela se déroule rapidement... nous nous sommes trompés !
En effet, pour faire prolonger le visa, il faut un sponsor c'est-à-dire un Indonésien qui se porte garant pour que nous puissions rester dans le pays. Il faut qu'il remplisse un formulaire et avoir une copie de sa carte d'identité, faire un double de notre vol retour, une copie de notre visa, acheter un timbre à faire signer par le sponsor et acheter une chemise rose (pas rouge, verte ou bleu, rose !) pour mettre le tout à l'intérieur... sinon le dossier n'est pas accepté.
Du coup, Sylvain prend le scooter et file voir Kornelis pour lui demander s'il veut bien être notre sponsor. Il accepte en échange de 200 000 rupiah chacun (14 €). N'ayant pas trop le choix, nous acceptons. Sylvain va ensuite jusqu'au magasin de photocopies pour faire des doubles des documents mais ils n'ont plus de timbre. Il faut donc qu'il se rende à la poste. Une fois les timbres achetés, il retourne le plus vite possible à la pension pour faire signer le tout par Kornelis. Les dossiers sont finalement complets et Sylvain est de retour au bureau à... 9h20. Il nous reste donc 10 minutes pour nous présenter au club de plongée...
Le temps d'enregistrer le tout, nous aurons finalement près d'une demi-heure de retard. Heureusement, Marij a appelé la pension et Kornelis lui a confirmé que nous arrivions.
Nous filons au club, rendons le scooter en catastrophe et arrivons finalement à l'embarcadère ! Ouf, nous allons pouvoir faire la croisière et souffler un peu après ce sprint matinal !!!
A bientôt !
Les tracasseries administratives sont donc universelles !
RépondreSupprimerJolie escapade dans la belle nature, je préfère les mignons chatons que les gros dragons !
Élise as tu résisté à en adopter un ? ou est ce cela que Sylvain cache sous son bel imper.
Bisous à vous 2.
Annie