Nous voici donc dans la capitale du Laos, ancien royaume du million d'éléphants. Ici, pas d'immenses gratte-ciels comme à Hong-Kong ou à Bangkok mais une ville à taille humaine. Notre taxi nous dépose dans la rue touristique qui est plutôt agréable en comparaison de celle des autres grandes villes. Nous cherchons un hôtel pas trop cher mais il y a beaucoup de touristes (dont pas mal d'asiatiques qui visitent en voisins) et les meilleures adresses sont complètes.
Si le Laos est un des pays les plus pauvres d'Asie du Sud-Est (le revenu moyen par habitant est de 1 100 € par an !), il n'en reste pas moins que sa capitale est relativement chère.
Notre chambre dans la guesthouse ressemble d'avantage à un garage qu'à une chambre (juste la largeur du lit et 3 mètres devant le lit pour poser les affaires) mais la salle de bain commune est assez propre et les douches chaudes sont agréables. Seul problème, les murs sont vraiment en papier et on profite de toutes les discussions des voisins.
Juste à côté de notre palace, nous nous attablons à une terrasse où l'on nous serre des rouleaux de printemps délicieux, un curry rouge pour Sylvain et un laap au boeuf pour Elise, il s'agit de viande hachée avec plein d'herbes fraîches. On s'est encore régalé ! La soirée est fraîche et nous allons rapidement nous mettre sous les couvertures.
Le lendemain, départ pour l'aéroport afin d'accueillir Dude et Babeth, un couple d'amis qui nous rejoignent après quelques jours passés à Bangkok. Leur avion est à l'heure et les formalités administratives sont rapides. Cela fait très plaisir de les retrouver et de pouvoir partager un bout de route avec eux !
Dude et Babeth en pleine forme ! |
De retour en ville, nous trouvons un hôtel assez classe juste en face de la guesthouse de la nuit précédente. Ici, ascenseur, climatisation, baignoire dans la salle de bain, balcon, grand lit confortable et Wifi dans la chambre, le luxe !
Nous retournons au resto de la veille au soir et en profitons pour trinquer avec Dude et Babeth. Après notre gueuleton, nous nous dirigeons vers le Mékong où les berges ont été aménagées. De grands drapeaux flottent au vent, un drapeau du Laos alterné avec un drapeau avec la faucille et le marteau sur fond rouge.
Si le Laos se revendique toujours comme un pays communiste, son économie est aujourd'hui largement ouverte aux investissements étrangers (Thaïlandais, Chinois mais aussi Etasuniens) et l'emblème communiste ne figure plus sur la bannière nationale depuis 1990.
Si le Laos se revendique toujours comme un pays communiste, son économie est aujourd'hui largement ouverte aux investissements étrangers (Thaïlandais, Chinois mais aussi Etasuniens) et l'emblème communiste ne figure plus sur la bannière nationale depuis 1990.
Comme nous sommes en saison sèche, il faut traverser une frange de hautes herbes et de sable avant d'arriver au bord de l'eau. Le soleil chauffe et nous tentons de nous rafraîchir en nous trempant les pieds. Si certains Laos se baignent, la couleur de l'eau nous dissuade de faire de même.
Après nous être raconté un peu les nouvelles fraîches depuis notre départ (il y a près de 9 mois déjà), nous prenons la direction du quartier historique. Nous contournons le palais présidentiel qui est immense et assez luxueux. Le Laos est dirigé depuis 1975 par le Parti Révolutionnaire du Peuple Lao qui libéra le pays (avec l'aide des Vietnamiens) du l'occupant américain. Celui-ci aura tout de même écrasé le nord et l'est du pays sous 3 millions de tonnes de bombes, soit plus de 500 kg par habitant, un triste record.
Derrière le palais se trouve le Wat Sisaket, un entouré d'un agréable jardin qui sera le seul que nous pourrons visiter car le temple est fermé depuis 10 minutes...
Tant pis, nous reviendrons demain. Direction le grand marché de Thong Khan Kham, qui d'après le guide, devrait encore être animé. En chemin, nous remarquons de nombreuses inscriptions en Français, notamment sur tous les bâtiments gouvernementaux. Arrivés devant le marché, nouvelle déception car tous les stands sont vides... le marché est désert. Tant pis, nous décidons de retourner sur les bords du fleuve en tuk-tuk, le premier trajet de ce genre pour Dude et Babeth.
Arrivée sur la rive, la route principale est fermée et réservée aux piétons. Un grand marché (animé celui-ci) s'étire le long du fleuve. Après avoir admiré un beau couché du soleil et pendant que les filles parcourent les échoppes, Dude et Sylvain boivent des bières au bord de l'eau. Un cours d'aérobique a même lieu durant plus d'une heure sur l'esplanade avec beaucoup de monde, de tout âge et où chacun se donne à fond.
Après avoir dîné dans une petite gargote le long de la route, retour dans notre hôtel de luxe.
Le lendemain, c'est Babeth qui vient réveiller Elise et Sylvain qui faisaient les marmottes, bien qu'il soit déjà 9h passé ! Après un copieux petit déjeuner à l'hôtel, nous retournons au Wat Sisaket. Son nom signifie "cheveu sur la tête", c'est rigolo mais on ne comprend pas trop pourquoi. Il a été construit sous le roi Anouvong en 1818 (en 2361 selon le calendrier bouddhique), juste avant l'invasion de la ville par les Siamois (1826-1929). C'est le seul de la ville qu'ils n'ont pas détruit car il était construit dans le style siamois.
Ce temple est très impressionnant car à l'intérieur de la pagode principale, d'innombrables petites niches ont été creusées dans les murs et abritent un ou plus souvent deux petits Bouddha. Les plus anciennes statuettes sont en bronze et datent du XVe siècle. Il y a ainsi plusieurs milliers de statuettes disposées un peu partout.
Nous croisons également un jeune couple de mariés habillés en tenue traditionnelle.
Nous croisons également un jeune couple de mariés habillés en tenue traditionnelle.
En sortant du temple, nous apercevons également des stupas renfermant des urnes funéraires.
Après cette visite, nous passons devant un grand stupa noir ornant un rond point, le That Dam. Selon la légende, il serait le gardien d'un dragon à 7 têtes qui aurait protégé la ville lors des invasions siamoises.
Et puis un peu plus loin, nous arrivons au marché qui, cette fois, regorge d'activités. Il y a essentiellement de la nourriture et nous en profitons pour acheter des fruits.
Ainsi, nous faisons découvrir à Dude et Babeth les ramboutans (litchees poilus) et le jacquier. Nous sommes impressionnés par les stands de riz qui proposent au moins une quinzaine de variétés différentes !
Et puis un peu plus loin, nous arrivons au marché qui, cette fois, regorge d'activités. Il y a essentiellement de la nourriture et nous en profitons pour acheter des fruits.
Nous continuons notre route et arrivons au monument de la victoire en forme d'arc de triomphe, le Patuxai. Il a été édifié en 1960 avec du béton américain qui était destiné à construire un aéroport. Il commémore les morts des différentes guerres.
Son plafond est richement décoré par des divinités bouddhistes.
Nous gravissons les 3 étages qui nous séparent du sommet et qui sont occupés par de nombreux stands de souvenirs.
D'en-haut, on a une assez jolie vue sur la ville et l'immense fontaine qui orne la place.
Nous gravissons les 3 étages qui nous séparent du sommet et qui sont occupés par de nombreux stands de souvenirs.
D'en-haut, on a une assez jolie vue sur la ville et l'immense fontaine qui orne la place.
Nous retournons ensuite vers le centre et nous arrêtons en chemin pour siroter des jus de fruits frais et déguster les fruits du marché.
Nous passons la fin de l'après-midi au bord du Mékong avant de retourner à l'hôtel d'où la navette pour la gare routière doit venir nous récupérer afin d'embarquer dans un bus de nuit en direction de Luang Prabang.
Nous passons la fin de l'après-midi au bord du Mékong avant de retourner à l'hôtel d'où la navette pour la gare routière doit venir nous récupérer afin d'embarquer dans un bus de nuit en direction de Luang Prabang.
Sympa de retrouver les amis! Encore de bien jolis temples. Élise...on te voit piquer dans le sachet l'air de rien en regardant ailleurs ! Les marmottes sont punies ?
RépondreSupprimerMerci merci de cette visite de Ventiane avec vous 4.
Bisous.
Annie
Un grand bonjours à tout les deux.
RépondreSupprimerJe vous souhaite une très belle et heureuse Année 2015
Elle commence plutôt bien et que sa dure.
Gros bisous