Nous arrivons à la gare ferroviaire de Bagan peu avant 7h du matin.
Nous sommes très surpris car le trajet jusqu'à Mandalay ne coûte que 1 800 Kyats (soit environ 1,50€) pour 9h de trajet. Et encore, c'est le prix pour les étrangers. Du coup, cela permet aux locaux de voyager à moindre coût et c'est une très bonne chose étant donné le niveau de vie ici.
Certes, le bus est beaucoup plus rapide, entre 5h et 6h, mais nous avions vraiment très envie de prendre le train.
Nous sommes donc très étonnés de l'écart de prix entre le train et le bus car pour les deux nous payons un prix "étrangers". Pour vous donner un ordre d'idée, pour un billet de bus long trajet nous payons en général entre quinze et vingt-cinq dollars en Birmanie, ce qui est assez cher pour l'Asie du sud-est et surtout par rapport au niveau de vie du pays. Mais l'état se sert bien au passage, et malheureusement pas pour investir pour sa population, ni améliorer ses conditions de vie ! C'est d'ailleurs étonnant qu'il y ait autant d'écart avec le train, car le rail appartient à l'état (certainement un oubli pour l'instant).
Les locaux nous observent avec curiosité et amusement, mais nous avons toujours le droit à de grands sourires. Nous sommes les seuls touristes avec Alain et Martine et parfois les gens les prennent pour nos parents.
Alain et Martine, nos voisins de banquette ! |
Ce train est vraiment confortable, les banquettes sont assez larges car l'espace avec le siège d'en face est au contraire assez étroit.
Comme les gens nous regardent beaucoup, il est très facile de les aborder. Du coup, Elise va se promener un petit peu dans le train pour faire quelques portraits.
Les gens acceptent très facilement de se faire prendre en photo et éclatent de rire au moment de se découvrir sur l'écran de l'appareil photo. On en vient à regretter de ne pas avoir de Polaroïd pour pouvoir leur laisser un cliché. La plupart n'ont pas accès à internet, du coup, impossible de leur envoyer par ce biais.
Drôle de tête pour un Birman... |
Les gens acceptent très facilement de se faire prendre en photo et éclatent de rire au moment de se découvrir sur l'écran de l'appareil photo. On en vient à regretter de ne pas avoir de Polaroïd pour pouvoir leur laisser un cliché. La plupart n'ont pas accès à internet, du coup, impossible de leur envoyer par ce biais.
Par contre, leurs téléphones sont souvent des smartphones, ce qui est étonnant car on se pose la question de l'intérêt pour eux d'avoir des téléphones très coûteux, qui permettent d'avoir accès à internet et à ses mails, si c'est juste pour téléphoner. L'explication la plus plausible que l'on ait trouvé est que c'est un marqueur de distinction social. Donc l'iPhone rencontre un gros succès ici aussi.
La deuxième fonction qu'ils utilisent le plus finalement, c'est l'appareil photo du téléphone, et cela leur permet de nous prendre également en photo. Cela arrive très souvent que les gens souhaitent prendre des clichés de nos trombines avec nos cheveux blonds et nos yeux bleus. Donc on se prête facilement au jeu, vu que l'on aime bien aussi avoir des photos des gens.
Des bonzesses (le mot pas terrible mais il désigne les bonzes féminins, on aurait préféré bonzettes, qui avait un caractère plus sympa) sont assises pas loin de nous.
Plus tard, ce sera un bonze qui sera à quelques sièges du nôtre, un monsieur assez âgé avec de très beaux traits.
Plus tard, ce sera un bonze qui sera à quelques sièges du nôtre, un monsieur assez âgé avec de très beaux traits.
Sur le trajet, nous profitons à fond des paysages, nous longeons beaucoup de cultures et, du coup, avons la chance d'observer de nombreux paysans au travail.
Les gares aussi sont pleine de vie et animées, avec les petites vendeuses, les gens qui embarquent...
C'est encore un trajet "observation de la vie courante", c'est vraiment passionnant et on n'a pas envie d'en louper une miette.
Peu avant l'arrivée en gare de Mandalay, les habitations au bord de la voie se multiplient.
Ce sont les gens les plus défavorisés qui vivent ici.
Comme souvent, les abords de la gare sont plutôt glauques, même si on ne se sent absolument pas en insécurité. Si vous dites bonjour aux gens, ils vous répondent surpris et contents que vous vous adressiez à eux et en plus dans leur langue.
Encore un joli bout de chemin...
A très vite pour la suite !
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