vendredi 30 mai 2014

Les chutes d'Iguaçu

Nous voilà arrivés à Puerto Iguaçu au petit matin, nous déposons nos sacs à l'hôtel, prenons une petite douche puis direction, le Brésil.

Les chutes d'Iguaçu sont situées à la frontière de 3 pays : l'Argentine, le Brésil et le Paraguay. Nous commençons donc par le côté brésilien. Nous arrivons sur le site et nous sommes estomaqués par l'ampleur des cascades. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises, cela ne s'arrête pas à ce que nous avons devant nous, les chutes s'étirent sur 2,7 km et atteignent jusqu'à 80 m de haut.




Actuellement, il fait beau et le débit d'eau est très important, certains chemins seront donc inaccessibles. En 1 seconde, il tombe 1 750 m3 d'eau, c'est-à-dire de quoi presque remplir la fosse de plongée de Chartres (qui met plus d'une semaine à être remplie).



Nous poursuivons la balade jusqu'à la "Garganta del diablo" (la gorge du diable) qui forme un rideau spectaculaire dont la puissance crée un nuage de brume, à presque en croire qu'il pleut.




En plus des chutes, il y a de superbes papillons tout au long du chemin, et des coatis, sorte de lémuriens avec des griffes et des dents pointues. Nous ferons une malheureuse expérience au moment du déjeuner, attirés par les odeurs de nourriture, les coatis deviennent super agressifs et plus rien ne les effrait. Poursuivie par l'un d'entre eux, Elise finira par lâcher la bouffe sur laquelle le coati se rue en à peine 2 secondes. Grosse frayeur !

Coati brésilien (méchant !)

Papillon 88 (regardez ses ailes de plus près)

Le lendemain, nous nous rendons du côté argentin et là, la gestion du parc est bien différente, beaucoup moins commerciale, avec une sensibilité plus grande à l'environnement et la nature. Ici, toutes les poubelles ferment avec un système que les animaux ne peuvent pas ouvrir pour atteindre les potentiels restes de nourritures. (contrairement au Brésil où elles sont grandes ouvertes et où les coatis rentrent complètement). Côté argentin, les coatis sont chassés dès qu'ils s'approchent trop près, notamment des lieux de restauration, afin de ne pas les habituer. Et tout de suite, on sent qu'ils ont un comportement plus naturel et beaucoup moins agressif. Ici ils cherchent leur nourriture dans la forêt et non pas dans les sacs des gens.

Coati argentin (gentil qui fait la sieste)

De ce côté, on approche de très près grâce à de multiples passerelles et on se retrouve tantôt au-dessus, tantôt en-dessous des chutes.
Du coup, les 2 côtés sont très complémentaires, l'un pour avoir le recul, l'autre pour mesurer toute la puissance de l'eau.

Nous observons avec beaucoup d'attention la cime des arbres à la recherche d'un éventuel toucan ou de singes mais nous n'en verrons malheureusement pas. Le temps est couvert et nous décidons de retenter notre chance le lendemain. L'omniprésence des hélicoptères touristiques au-dessus du parc national n'aide pas à observer les animaux sauvages...
Cela valait malgré tout le coup de revenir car nous avons la chance d'avoir un grand soleil et donc des arcs-en-ciel un peu partout. Il y a beaucoup plus d'animaux aussi et le paysage prend des allures de jardin d'Eden.




Nous avons beaucoup apprécié cet endroit qui vaut presqu'à lui seul le voyage.




Nous reprenons la route pour faire une étape à San Ignacio, où se trouve les ruines d'anciennes Mission Jésuites.

A très vite

Album photo par ici

3 commentaires:

  1. A la diète à cause d'un méchant coati brésilien !! Superbes chutes, drôle et intéressant reportage... comme toujours et bravo pour les films.
    bisous.. Annie

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  2. Effectivement, c'est impressionnant...

    Arnaud

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  3. salut,
    ah vous êtes rayonnant avec le soleil et le décors sublime, qu’elle chute, et le papillon un véritable Artiste .A bientôt

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