Nous profitons des 3 heures de vol vers Sydney pour remplir le long formulaire qui doit nous permettre de sortir de l'aéroport. "Non", nous n'allons pas assassiner le président australien, "non", nous n'avons ni la dengue ni ebola, "oui", nous allons ressortir du pays etc...
Nous y avons une escale de plus de 6 heures et le centre-ville n'est pas loin. Malheureusement, il ne fallait pas seulement imprimer et compléter le questionnaire mais aussi le renvoyer aux autorités australiennes... dommage, nous ne verrons la baie et le célèbre opéra que depuis le ciel.
Du coup, nous passons l'escale en zone de transit sous l'air glacé des climatisations.
Du coup, nous passons l'escale en zone de transit sous l'air glacé des climatisations.
Nous montons dans l'avion en soirée pour arriver à Hong-Kong (香港特別行政區) vers 5 heures du matin.
Après ce long vol, nous décidons de prendre le Airport Express puis le métro pour rejoindre notre hôtel que nous avions déjà réservé par Internet. Les transports en commun sont très simples et efficaces, tout est traduit en anglais (ouf !). Notre hôtel se trouve sur l'une des artères principales de la péninsule de Kowloon (en face de l'île de Hong-Kong), au troisième étage. Dans notre petit immeuble de 16 étages, nous croisons beaucoup de pakistanais (ou d'indiens) et pleins d'échoppes de tout et n'importe quoi sur les deux premiers étages.
A 7 heures du matin, comme convenu, nous sonnons à la porte de l'hôtel et un pakistanais enveloppé dans sa couette entre-ouvre la porte en se frottant les yeux... Il nous dit que l'on est bien gentils mais que le check-in est à midi alors on pose vite nos gros sacs-à-dos et on part se promener.
Hong-Kong fait partie de la Chine bien qu'une partie de sa population ait des velléités d'indépendance. Un mouvement assez important de protestation contre les autorités chinoises est en cours. La Chine a promis aux habitants des élections libres sauf que c'est le gouvernement chinois qui a choisi tous les candidats... Du coup, des manifestations pacifiques ont eu lieu mais durant lesquelles des policiers ont tabassé des étudiants. Par réaction, le mouvement s'est amplifié. A part beaucoup de policiers rassemblés devant les bâtiments gouvernementaux, nous ne verrons aucun signe de cette contestation.
Nous sortons de l'hôtel en direction du bras de mer qui nous sépare de l'île de Hong-Kong. Depuis le front de mer, on a une vue impressionnante sur une forêt de buildings tous plus hauts les uns que les autres. Hong Kong est la ville qui compte le plus de gratte-ciels au monde !
Nous avons du mal à savoir si cela est beau mais en tout cas, c'est sans aucun doute grandiose. Parmi les bâtiments les plus remarquables, la Bank of China Tower (315 mètres) conçue par l'architecte de la pyramide du Louvre, le Centre Culturel près duquel se trouve la flamme olympique et la plus grande tour de la ville, l'International Commerce Center culminant à 484 mètres (soit 180 de plus que la tour Effeil !).
Nous avons du mal à savoir si cela est beau mais en tout cas, c'est sans aucun doute grandiose. Parmi les bâtiments les plus remarquables, la Bank of China Tower (315 mètres) conçue par l'architecte de la pyramide du Louvre, le Centre Culturel près duquel se trouve la flamme olympique et la plus grande tour de la ville, l'International Commerce Center culminant à 484 mètres (soit 180 de plus que la tour Effeil !).
Pour traverser jusqu'à l'île de Hong-Kong, nous prenons le Star Ferry. Depuis 1888, ces bateaux assurent le transport de nombreux passagers (10 millions par an ces dernières années) et pas seulement des touristes.
Une fois débarqués, nous nous faufilons entre les tours et commençons l'ascension de la colline. Il y a un tramway qui longe la côte, il est très étroit, comme obligé de rentrer le ventre, pour pouvoir passer entre les tours géantes.
Nous sommes également frappés par les échafaudages qui ne sont pas en métal mais en bambou et vont jusqu'en haut de certains immeubles.
Nous sommes également frappés par les échafaudages qui ne sont pas en métal mais en bambou et vont jusqu'en haut de certains immeubles.
Une fois sortis des avenues où les boutiques de luxe se succèdent, les artères deviennent des rues et des ruelles où l'ambiance est plus agréable.
Nous visitons notre premier temple en Asie, le Man Mo (文武廟 en chinois !) dédié au dieu de la littérature. Tout petit au milieu de ces buildings, il parait comme résister malgré tout à la folie verticale qui s'est emparée de la ville.
A l'intérieur, l'atmosphère est saturée d'encens et les couleurs chaudes des ornements rouges et dorés rendent l'endroit très particulier. Il y a de nombreuses lanternes et d'innombrables serpentins d'encens avec leur coupelle pour récupérer les cendres.
A l'intérieur, l'atmosphère est saturée d'encens et les couleurs chaudes des ornements rouges et dorés rendent l'endroit très particulier. Il y a de nombreuses lanternes et d'innombrables serpentins d'encens avec leur coupelle pour récupérer les cendres.
Après cette escale spirituelle, nous continuons notre ascension en direction d'un tramway-funiculaire un peu particulier.
Il existe depuis 1888 et nous amène jusqu'à 396 mètres d'altitude, au pied du Peak, un bâtiment avec une immense terrasse d'où la vue à 360° est imprenable. Si la quasi-totalité des passagers sont des touristes, quelques habitants l'utilisent pour rejoindre les rares logements situés sur la colline Victoria. Nous descendons du tramway et entrons dans le Peak. C'est une succession d'escalators et d'innombrables boutiques de souvenirs s'étalant sur 4-5 étages. Une fois en haut, nous sommes à 552 mètres et surplombons toute la ville mais aussi ses alentours vallonnés et étonnamment assez boisés.
Nous avons de la chance car le temps est dégagé, chose rare, la brume étant fréquente au-dessus de Hong-Kong.
Il existe depuis 1888 et nous amène jusqu'à 396 mètres d'altitude, au pied du Peak, un bâtiment avec une immense terrasse d'où la vue à 360° est imprenable. Si la quasi-totalité des passagers sont des touristes, quelques habitants l'utilisent pour rejoindre les rares logements situés sur la colline Victoria. Nous descendons du tramway et entrons dans le Peak. C'est une succession d'escalators et d'innombrables boutiques de souvenirs s'étalant sur 4-5 étages. Une fois en haut, nous sommes à 552 mètres et surplombons toute la ville mais aussi ses alentours vallonnés et étonnamment assez boisés.
Nous avons de la chance car le temps est dégagé, chose rare, la brume étant fréquente au-dessus de Hong-Kong.
Pour le repas du midi, nous choisissons de manger japonais. Un des avantages ici, c'est que l'on a les cuisines de tous les pays (ou presque) à disposition. On a tout d'abord un peu de mal à comprendre le fonctionnement. Nous sommes assis devant un petit tapis roulant où passent les plats (sushis, makis...). Quand quelque chose nous intéresse, on se sert et le prix dépend de la couleur de l'assiette. Sur le côté, il a trois pots : le gingembre, le wasabi et une poudre verte pour le thé qui est a volonté.
Nous découvrons des saveurs que nous ne connaissons pas dans les restaurants japonais en France.
Nous découvrons des saveurs que nous ne connaissons pas dans les restaurants japonais en France.
Après ce très bon repas, nous retournons à l'hôtel. Le réceptionniste est réveillé et nous explique qu'il nous a mis dans la chambre de 3 personnes pour que nous ayons plus de place... et heureusement ! La chambre doit faire 10 m², on a juste la place pour rentrer et nous sommes entourés par les matelas. Le matelas 2 places est d'ailleurs plutôt un 1 place et 1/2. On doit glisser les sacs à dos sous les lits pour pouvoir marcher, c'est beaucoup plus petit que nos chambres sur les bateaux de croisières... Pour la salle de bain, il n'y a qu'une petite cabine avec un toilette, une pomme de douche et un petit lave-mains. Il y a cependant tout le confort nécessaire : eau chaude, climatisation, wifi, TV...
La plupart des habitations sont minuscules à Hong-Kong car le prix de l'immobilier est très cher par rapport au revenu moyen. Les gens passent un maximum de temps en dehors de chez eux du fait de l'exiguïté des logements.
Il y a beaucoup de monde sur une petite surface, 7 millions de personnes vivent dans la ville.
Nous profitons de notre chambre pour faire une sieste, bien venue après notre long voyage et pour encaisser le décalage horaire. Le soir, nous choisissons de manger un des plats traditionnels qui sont des raviolis cuits à la vapeur que l'on trempe dans une sauce, mélange de vinaigre et de sauce soja. Ceux aux crabes et ceux aux champignons ne sont pas bons, ils sont incroyables ! C'est à la fois tendre et ferme, doux et parfumé et il y a un jus à l'intérieur vraiment succulent.
Après ce régal, nous retournons dormir dans notre clapier ;-)
Après ce régal, nous retournons dormir dans notre clapier ;-)
Le lendemain, direction le quartier électronique. Nous voulons acheter une liseuse car c'est plus pratique que les livres et surtout moins lourd ! Nous pensions y trouver de tout mais alors là... On trouve absolument tout et pour ce qui est des petites choses, à des prix dérisoires, normal, c'est fabriqué pas loin. Pour vous donner une idée, un briquet tout comme un petit carnet ou 4 piles coûtent 20 centimes d'euros (sans marchander). On s'y perd complètement tellement l'offre est grande.
Nous entrons ensuite dans un bâtiment où se succèdent les petites boutiques d'informatique et de téléphones. Imaginez les petits magasins des Chinois de Daumesnil mais entassés dans un sous-sol, 60 ou 70 magasins par étages, des petites allées avec tellement de monde qu'il est difficile d'y circuler et des étals sans un seul centimètre sans un produit. C'est assez surréaliste comme endroit et l'île paradisiaque de Lifou nous semble déjà bien loin ! Nous parvenons tout de même à trouver ce que l'on cherche mais avec du mal pour la liseuse car ils utilisent plutôt leur portable ou leur tablette pour lire. Celle-ci nous coûte 30 € plus cher qu'en France, c'est quand même un comble ! En revanche, nous prenons des cartes mémoires qui, elles, sont 4 fois moins coûteuses qu'en France.
Une fois nos emplettes terminées, nous visitons le marché tout proche. Beaucoup de fruits et légumes nous sont inconnus. Le quartier de la poissonnerie est étonnant car la majorité des poissons sont présentés vivants dans de petites bassines d'eau. Il y a aussi beaucoup d'anguilles qui continuent à gigoter même coupée en trois et des grandes cages desquelles des crapauds tentent de s'échapper.
Nous ne tentons pas notre chance avec les crapauds, en revanche, nous achetons pas mal de fruits : un fruit du dragon, rose avec une chaire blanche granulée de pépins type kiwi, le goût est agréable, acidulé ; un fruit rouge à la forme d'un petit poivron au goût agréable et indescriptible ; un genre de grosses poires qui a un peu le même goût mais moins sucrée. Bref, on découvre !
Nous allons ensuite manger à la "cantine" du marché, on retrouve un peu l'esprit des marchés boliviens version asiatique avec pleins de petits stands où l'on prépare de la nourriture quotidienne pour trois sous. Nous sommes un peu l'attraction du marché car si Hong-Kong est assez touristique, les visiteurs ne viennent pas manger là. Nous arrivons à nous faire comprendre par un mélange de langage des signes et d'anglais et mangeons très bien.
L'après-midi, nous prenons le métro pour aller sur l'île de Lantau (celle de l'aéroport) afin d'y admirer le bouddha géant de Tian Tan. Pour y accéder, un long téléphérique de plus de 5 kilomètres a été construit pour faciliter l'accès.
De la cabine, nous voyons l'aéroport puis, le béton laisse place à la végétation qui couvre toutes les collines alentours.
En haut du téléphérique, on se croirait un peu à Disneyland (il y en a d'ailleurs un tout proche). C'est, une fois encore, une succession de boutiques de souvenirs.
Un peu plus loin, nous découvrons l'énorme statue sur la droite au sommet d'une succession d'escaliers et, à gauche, une magnifique pagode.
Nous commençons par le bouddha et, arrivés en haut, des bonzes femmes (des bonzettes ?) font une procession où elles entonnent le refrain d'une prière en se prosternant chaque minute et en faisant le tour de la statue.
Une fois redescendus, nous allons visiter la pagode aux mille boudhas qui est un espace empli de calme et de sérénité où les bonzes vivent. Ce lieu est très raffiné avec de nombreux ornements et statues.
De la cabine, nous voyons l'aéroport puis, le béton laisse place à la végétation qui couvre toutes les collines alentours.
En haut du téléphérique, on se croirait un peu à Disneyland (il y en a d'ailleurs un tout proche). C'est, une fois encore, une succession de boutiques de souvenirs.
Un peu plus loin, nous découvrons l'énorme statue sur la droite au sommet d'une succession d'escaliers et, à gauche, une magnifique pagode.
Nous commençons par le bouddha et, arrivés en haut, des bonzes femmes (des bonzettes ?) font une procession où elles entonnent le refrain d'une prière en se prosternant chaque minute et en faisant le tour de la statue.
La visite terminée, nous retournons dans l'agitation de la ville. A 20 heures, nous admirons un spectacle de lumières projeté sur la tour la plus haute. On y voit des animaux et des personnages se déplacer sur l'immense bâtiment.
Nous choisissons ensuite de retourner sur Kowloon grâce au Star Ferry afin d'admirer la ville de nuit. La consommation d'électricité pour illuminer la cité doit être absolument incroyable.
Pour le repas, nous choisissons un restaurant Thaïlandais qui se révèle absolument délicieux.
Ensuite, petite ballade digestive au marché de nuit. Une fois de plus, on y trouve de tout : des cartes postales, des ballons, des sacs Vuiton à 15 €, des lunettes de soleil, des caleçons, des chaussures...
Nous choisissons ensuite de retourner sur Kowloon grâce au Star Ferry afin d'admirer la ville de nuit. La consommation d'électricité pour illuminer la cité doit être absolument incroyable.
Pour le repas, nous choisissons un restaurant Thaïlandais qui se révèle absolument délicieux.
Ensuite, petite ballade digestive au marché de nuit. Une fois de plus, on y trouve de tout : des cartes postales, des ballons, des sacs Vuiton à 15 €, des lunettes de soleil, des caleçons, des chaussures...
Pour la journée du lendemain, le programme est chargé avant de reprendre l'avion à 17h. Avant de sortir de l'hôtel, nous vérifions que l'horaire de notre vol pour Hanoï n'a pas changer et là... souci. En effet, le vol a été décalé à 8h40. Petit coup d'oeil sur la montre... aïe, il est 9h donc, il est déjà parti.
Du coup, nous finissons les sacs et filons à l'aéroport pour essayer de trouver une solution. Le premier souci est qu'un billet Hong-Kong/Hanoï coûte 250 € (pour seulement 3h de vol), le second est que notre lettre afin d'obtenir le Visa vietnamien précise que nous arrivons le 18 novembre.
Nous allons directement au bureau de Dragon Airlines qui devait assurer notre vol. Nous expliquons notre situation à une première hôtesse, puis une seconde qui nous dit qu'elle ne peut pas faire grand chose mais qu'elle va tout de même voir avec son responsable. Il n'y a qu'un vol pour Hanoï dans l'après-midi et il est assuré par une autre compagnie. On sent l'histoire mal embarquée. Une des hôtesses vient gentiment nous offrir des bons d'achat pour manger un petit truc en attendant.
Du coup, nous finissons les sacs et filons à l'aéroport pour essayer de trouver une solution. Le premier souci est qu'un billet Hong-Kong/Hanoï coûte 250 € (pour seulement 3h de vol), le second est que notre lettre afin d'obtenir le Visa vietnamien précise que nous arrivons le 18 novembre.
Nous allons directement au bureau de Dragon Airlines qui devait assurer notre vol. Nous expliquons notre situation à une première hôtesse, puis une seconde qui nous dit qu'elle ne peut pas faire grand chose mais qu'elle va tout de même voir avec son responsable. Il n'y a qu'un vol pour Hanoï dans l'après-midi et il est assuré par une autre compagnie. On sent l'histoire mal embarquée. Une des hôtesses vient gentiment nous offrir des bons d'achat pour manger un petit truc en attendant.
Elle revient ensuite pour nous informer qu'elle a pu nous trouver une place sur le vol de l'après-midi. Jusqu'au moment de récupérer nos cartes d'embarquement, nous pensons avoir mal compris mais non. Elle nous a bien trouvé un vol, nous ne déboursons pas un centime et on nous a même offert un en-cas. On hésite à l'embrasser tellement nous n'en revenons pas mais ici, cela ne se fait pas trop.
Tout contents, nous embarquons donc dans l'avion de la Vietnam Airlines qui, en plus, est notre vol le plus confortable depuis notre départ et celui où nous mangeons le mieux ! Nous voici en route vers notre première grande escale asiatique, le Vietnam.
Nous avions peur de la transition en sortant des lagons d'Océanie pour arriver dans une ville immense. Certes, le changement d'ambiance a été rude mais Hong-Kong est une cité très occidentalisée où il est facile de se déplacer et où beaucoup de monde parle anglais. En revanche, le consumérisme à outrance est parfois un peu exaspérant. Nous aurions tout de même voulu passer une journée de plus afin d'avoir le temps de visiter le parc et un ou deux musées qui avait l'air intéressants.