vendredi 26 septembre 2014

Santiago & Valpo

Et bien nous voilà arrivés au Chili, dernier pays que traversons pour la partie Amérique du Sud mais de façon assez brève malheureusement (hé oui, il a fallu faire des choix !).

Nous sommes donc à Santiago, la capitale. La réservation que l'on avait faite n'a pas fonctionné, donc nous sommes obligés de trouver un hébergement en dernière minute. Après nous être adressés à plusieurs établissements dont les prix nous font fuir, nous finissons par nous rabattre sur une pension de famille basée dans une vieille maison typique de Santiago et recommandée dans le Lonely Planet, et mal nous en a pris. Le prix de l'hébergement est un peu plus abordable qu'ailleurs, mais alors la chambre est dans un état... peinture qui s'écaille partout, champignons qui poussent au plafond (on croyait que c'était une plante au départ), pomme de douche verte d'érosion... bref un vrai petit palace ! ;-p Les seuls points qui nous font rester sont : que nous nous sommes déjà adressés à 3 ou 4 adresses sans succès, nous avons beaucoup marché pour arriver jusque là avec nos sacs qui pèsent de plus en plus lourd au fil du voyage, il commence à être un peu tard et finalement la literie est propre et pas trop mauvaise. Heureusement, cela ne nous est pas arrivés souvent de tomber sur des taudis comme ça (surtout à ce prix-là). Mais nous décidons tout de même de fuir à Valparaiso dès le lendemain. 

Mais avant ça, nous ne nous laissons pas abattre en nous régalant d'un superbe plateau de sushis pour le dîner.

Et puis le lendemain matin, nous avons pour mission de trouver une tente qui sera notre chambre pour les 2 prochains mois. En effet, au vue des prix des hébergements en Polynésie et Nouvelle-Calédonie (au minimum 80€ la nuit) nous avons fait le choix de camper au soleil pour ces 2 destinations. Et la mission s'avère plutôt efficace car contrairement à l'Equateur, il y a de vrais centres commerciaux ici avec de bons produits, notamment pour la montagne. :-)

Donc nous voilà repartis avec tente et matelas sous le bras et énormes sacs sur le dos direction Valparaiso.

Situé à seulement deux petites heures de bus de Santiago, il s'agit de l'un des principaux ports du Chili et de sa capitale culturelle. Même s'il s'agit d'une grande ville, elle est loin de manquer de caractère et possède au contraire beaucoup de charme. Bâtie à travers 42 cerros (collines escarpées) qui donnent sur la mer, chaque cerro forme comme un village dans la ville avec souvent des escaliers pour les traverser.


De plus, c'est une ville toute en couleurs via les façades des maisons ou encore via les nombreux graffitis que l'on trouve un peu partout dans les rues. Il y a de véritables artistes ici !




De nombreuses maisons sont anciennes et beaucoup sont faites de tôles et tout en hauteur et même si certaines sont dans un état de délabrement avancé, on se croirait plus proches du décor de cinéma plutôt que dans une ville en décrépitude.



Coté hébergement, nous sommes cette fois-ci dans une auberge pleine de charme sur les hauteurs de la ville avec une superbe vue sur la baie et les collines.



Pour notre premier jour, un couple de Chiliens charmants, qui loge au même endroit que nous, nous propose de nous emmener faire un tour en voiture à travers la ville. Nous nous laissons donc guider. Notre chauffeur et sa co-pilote ayant quelques difficultés à se repérer sur la carte, nous nous égarons au hasard des rues, ce qui nous permet de nous imprégner de la ville. En revanche beaucoup de lieux sont fermés aujourd'hui car se sont les "Fiestas Patrias" (Fête nationale) et celles-ci durent 3 jours comme au Pérou. [Cf. article sur Lima]

Le midi nous décidons d'aller déjeuner dans un petit bistrot recommandé par Lucas, le responsable de notre auberge et qui constitue une institution à Valparaiso. Situé dans une ruelle très étroite qui donne sur une artère de la ville. Ici le menu est unique : la chorrillana, un plat très riche composé de frites, d'oignons revenus avec des oeufs et de viande grillée.

Pour digérer tout ça nous décidons de remonter à pied cette fois au Cerro Panteon, où se trouve le cimetière où sont enterrés des personnages qui ont influencé Valparaiso. Cela nous rappelle beaucoup les parties les plus anciennes du Père-Lachaise à Paris et le panorama est très agréable. 

Nous décidons ensuite de poursuivre jusqu'au cerro voisin, le Cerro Carcel (prison). Oui ça n'a pas l'air très gai comme ça, mais la prison a fermé ses portes en 1999 et depuis ils en ont fait un grand parc ouvert, où les gens profitent ce jour-là que se soit férié pour venir faire du cerf-volant avec leurs enfants. L'endroit a donc revêtis de sérieux airs de liberté. De plus, un centre culturel a été bâti à l'intérieur du parc et deux expositions temporaires sont quand même accessibles en ce jour férié. L'une d'elle nous a particulièrement plu, il s'agit de l'oeuvre d'un photographe qui a réalisé une série de clichés d'objets personnels ayant appartenu à des victimes de la dictature portées disparues (lunettes, lettres à leur famille, une veste en jean...). Puis une autre série où un membre de leur famille (femme, enfant, parent, frère/soeur) tient cet objet dans les mains. Les photos sont à la fois simple et en même temps pleine d'émotions.

Nous poursuivons notre ascension jusqu'au Cerro Bellavista, où nous étions passés rapidement ce matin afin de découvrir le Musée à ciel ouvert. Afin de prendre le chemin le plus court, nous empruntons une petite rue où nous demandons à un monsieur si au bout de cette rue il y a un escalier pour remonter jusqu'où l'on souhaite, mais ce dernier nous conseille de prendre la rue d'à coté. Valparaiso a mauvaise réputation en matière de sécurité et certains quartiers sont plutôt à éviter, particulièrement la nuit. Cependant, pour notre part, à aucun moment nous ne nous sommes sentis en insécurité. Après il est vrai que nous prenons certaines précautions de base, comme éviter de nous balader avec notre appareil photo autour du cou dans les grandes villes et des objets clinquants.

Nous en rediscutons avec Lucas et Nina, les propriétaires de l'auberge, qui nous confirme que la ville n'est absolument pas un coupe-gorge, mais qu'il y a 2-3 quartiers à éviter dans les hauteurs, dont certains sont assez éloignés du centre (donc où nous ne mettons pas les pieds). Il nous dit que ceux-ci ne sont pas extrêmement dangereux, mais que si l'occasion se présente parfois certaines personnes commettent des petits larcins sur les touristes (sac-à-dos laissé sans surveillance, appareil photo bien en évidence...).

Donc nous faisons un grand détour pour redescendre ensuite au cerro visé. Malheureusement, nous ne parvenons pas bien à identifier le Musée à ciel ouvert, mais la balade est quand même chouette et nous permet de découvrir un peu plus la ville. Nous décidons de redescendre jusqu'au quartier d'El Plan situé en bas de la ville près du port, c'est la seule partie de la ville plate, d'où son nom, afin de se prendre un petit rafraîchissement après toutes ces montées et descentes. Puis, nous allons dîner dans un autre restaurant recommandé par Lucas, cette fois pour ses fruits de mer et le poisson. Nous profitons d'être au Chili pour enfin reboire du vin et du vrai ! :-) (car ça ne va pas durer longtemps et nous savons d'avance qu'il sera difficile d'en trouver par la suite, surtout à prix abordables).

Le lendemain, nous décidons de nous rendre au port de pêche et son marché. Des pélicans sont amassés entre les étales, les bateaux de pêcheurs et les camionnettes réfrigérées. Et quand vient l'heure où les mareyeurs jettent les déchets de poissons, ils se ruent dessus et dans la foulée, les énormes lions de mer qui se prélassaient sur la plage débarquent, faisant du coup déguerpir tout ce petit monde à coups de grognements, voir même de dents. Nous sommes tout à coup contents qu'il y ait une barrière qui nous sépare de la plage, vu les monstres que ce sont. Nous sommes bien loin des gentils petits lions de mer qui venaient nager avec nous et frimaient devant la caméra aux Galapagos. Là, nous avons la version mastodonte de près de 500 kg et qui se déplace, y compris à terre, à une vitesse folle.






Après avoir observer ce balai, nous dégustons un ceviche (poisson frais mariné au citron avec oignons et coriandre), suivi de délicieux empanadas (après avoir eu quelques mois pour comparer, ceux d'Argentine et du Chili sont sans conteste les meilleurs !).


L'après-midi, nous choisissons d'aller admirer une autre attraction de la ville, les ascenseurs ! Il y a 19 au total dans toute la ville qui permettent de monter au sommet des cerros. Malheureusement, beaucoup d'entre eux ne sont plus en service, là encore la privatisation est passée par là. Nous cherchions notre chemin pour en trouver un, quand nous croisons un jeune de notre âge qui nous explique que la ville les a tous revendus à une entreprise privée qui n'a maintenu en état de fonctionnement que les plus rentables, c'est-à-dire ceux du quartier touristique. Pourtant ceux-ci avaient l'air tellement pratiques et contribuent vraiment au charme de la ville. Ils sont donc réduits pour la plupart à de simples objets décoratifs (alors que pendant ce temps-là à La Paz certains ont fait construire un téléphérique qui relie le quartier le plus populaire au centre-ville avec un ticket à un prix dérisoire afin de délester le trafic et réduire la pollution).





Pour finir l'après-midi, nous retournons jusqu'au Musée à ciel ouvert, cette fois-ci munis d'une carte indiquant où trouver les oeuvres, des peintures situées sur certains murs du Cerro Bellavista. Réalisé en 1991, certaines peintures sont défraîchies et d'autres ont même été recouvertes de tags. Finalement, le Musée à ciel ouvert se trouve dans toute la ville où il y a de très beaux graffitis avec un vrai style valparaisien.





Pour notre dernier jour, nous décidons d'aller enfin explorer le quartier touristique (oui quand même !), car nous tenons absolument à pouvoir enfin emprunter l'un des mythiques ascenseur. Après avoir mis nos sacs en consigne à la gare routière, nous montons visiter la Sebastiana, la maison de Pablo Neruda, le célèbre poète chilien. La maison est très originale et avec le beau temps, beaucoup de gens font la queue pour la visiter. C'est une maison tout en hauteur répartie sur 4 étages avec plein d'objets hétéroclites (un cheval de bois venant d'un carrousel parisien, une cheminée dans un style très moderne réalisée par un architecte, un fauteuil en cuir qui a suivi Neruda à l'ambassade du Chili à Paris et qui est revenu avec lui ensuite à Valparaiso, un bar, un planisphère, l'une de ses premières machines à écrire, la coiffeuse de sa femme...). L'endroit est vraiment agréable et jouis d'une très belle vue sur la mer. En revanche cela manque un peu d'explications sur la vie de l'auteur, en dehors de 4 panneaux assez décousus au rez-de-chaussée.
La Sebastiana
Portrait de Pablo Neruda
Nous déjeunons dans une autre institution de la ville, un bistrot typique de Valparaiso, où nous profitons du bord de mer pour manger du poisson.
Puis, nous suivons un parcours conseillé qui est fort agréable et qui emprunte plusieurs ascenseurs. :-) Là aussi nous avons à nouveau l'occasion de passer devant moultes maisons colorées et jolis graffitis.

Puis vient le temps de rentrer à Santiago, où nous n'avons plus qu'une journée devant nous pour visiter la ville.

Cette fois-ci nous avons décidé d'opter pour une auberge très récente, où nous avons veillé à vérifier les commentaires des internautes sur cet établissement avant de réserver. Et nous ne sommes absolument pas déçus ! Le gérant nous conseille un très bon restaurant pour manger de la viande rouge (oui, ça aussi on en profite car c'est aussi la dernière occasion avant un bon moment). L'endroit propose également un spectacle en fin de repas de chants et danses traditionnels qui font rapidement fuir Sylvain. Mais de retour à l'auberge, nous sommes sommés de nous asseoir prendre un verre avec le gérant, les voyageurs qui sont là et des habitués qui vivent ici. Ils nous font goûter au terremoto (tremblement de terre), un cocktail à base d'alcool de pipeño (raisin), de sorbet à l'ananas et de grenadine. Ça se boit comme du petit lait, mais le lendemain matin on comprend mieux son nom (aie, aie la tête !). Nous passons une très bonne soirée à discuter, à échanger sur le voyage, le Chili...

Le lendemain, sous les conseils du gérant de la veille, nous décidons de visiter le Musée de la Mémoire, qui retrace la période de la dictature au Chili. Avant d'entrer au musée, sur la place se trouve une exposition temporaire d'affiches de mouvements de soutien étrangers qui dénoncent la dictature.



Le musée est vraiment très bien fait et vraiment très intéressant, avec beaucoup de vidéos d'archives, notamment celle qui retrace la matinée du 11 septembre 1973, jour du coup d'Etat, où l'on voit le palais présidentiel, la Moneda, bombardé et les journalistes qui commentent en direct depuis l'hôtel situé sur le coté de la place. Un autre documentaire diffuse le dernier discours du président Salvador Allende, retransmis depuis la Moneda sur la seule station radio qui n'est pas tombée aux mains de la junte militaire. Il s'agit vraiment d'un très beau discours et prononcé avec beaucoup de sérénité, par un homme qui sait qu'il va mourir et refuse malgré tout d'abandonner son pays. Puis l'on découvre les 17 ans d'horreur pour les civils sous un régime extrêmement répressif : des témoignages de victimes de la torture, les assauts donnés contre les manifestants à coups de matraque et jets d'eau puissants, les gens qui meurent de faim dans les campagnes faute de travail, des dessins d'enfants qui datent de l'époque et qui expriment leurs plus grandes peurs (la 1ère : "la mort", la 2ème : "que mon papa ne rentre pas du travail"...), le mur avec plus d'un millier de portraits de disparus... Tout ce que l'on découvre est extrêmement poignant. La visite s'achève sur des documents sur le référendum qui a mis fin à la dictature, où les gens devaient se prononcer en faveur ou pas de Pinochet à la tête du gouvernement pour encore 8 ans. Parmi ces documents, il y a notamment les campagnes publicitaires qui font la promotion du oui et du non. Cela nous rappelle un super film que nous avions vu avant de partir, "NO" de Pablo Larrain (on vous le recommande si vous n'avez pas eu l'occasion de le voir).

Après cette visite secouante, nous décidons d'aller faire un tour dans le centre, où se situe notamment la Moneda et à coté d'elle, une statue de Salvador Allende où quelques oeillets rouges ont été déposés à l'occasion du 11 septembre.




Le soir nous dînons à l'auberge et finissons la soirée avec quelques uns de nos compagnons de la veille autour d'un verre (ou deux).

Santiago est peut-être finalement la capitale que nous avons préférée en Amérique du Sud, nous en avons seulement eu un bref aperçu, mais la ville parait très agréable à vivre, nous avons trouvé les gens très aimables et accueillants (une dame nous souhaite la bienvenue dans la rue et un jeune depuis sa fenêtre ;-). Il est très facile d'entamer la discussion. Ces qualificatifs peuvent s'appliquer évidemment aux autres habitants des pays que nous avons traversés, mais pour une capitale nous avons trouvé Santiago plus chaleureuse que d'autres (Quito, Lima ou encore La Paz). De plus, il est vraiment très facile de s'y déplacer grâce au métro, qui, contrairement à chez nous, est vraiment très propre en sus.

Le lendemain matin, nous nous levons aux aurores pour prendre notre vol pour l'Ile de Pâques, notre dernière destination en Amérique du sud avec un sentiment mélangé de hâte et un peu de nostalgie à la fois...

A très vite au milieu des Moais !

Album photo par ici

jeudi 18 septembre 2014

Galapagos en croisière

 lDimanche matin, levés aux aurores pour prendre la route de l'aéroport où nous rejoignons notre groupe pour la croisière que nous avons négociée à la dernière minute à près de 40 % du prix initial. Après un peu de taxi, de bus, de bac puis de bus, nous arrivons à Baltra. Nous avons une certaine appréhension car nous craignons de tomber sur des gros américains de 70 ans avec des dollars dépassant des poches... Finalement, nous nous retrouvons avec un groupe de 16 personnes, très cosmopolite et assez jeune : deux Hollandais, un couple péruano-équatorien, un autre couple hispano-allemand, deux Néo-zélandais, une Allemande, deux Israéliens et trois autres Français avec qui nous sympathisons rapidement (coucou à vous Muriel, Antoine et Catherine si vous passez par ici ;-). A l'exception des deux néo-zélandais qui avaient un peu de mal avec les notions de partage, de politesse et de respect, nous avons trouvé tout le monde vraiment agréable, et avons aussi régulièrement partagé notre table avec le couple sud-américain, Vanessa et Luis, avec qui nous avons eu des discussions intéressantes également.

Une fois les présentations faites avec le groupe et notre guide, Billy (ou William), nous prenons à nouveau un bus jusqu'à l'embarcadère. Nous manquons d'écraser un iguane terrestre qui traverse la route tranquillement... Peu après, nous apercevons notre bateau : le Yolita II. Nous nous sentons tout de suite à notre aise sur ce grand bateau de 35 mètres. Si vous voulez avoir une idée de notre bateau, il y a quelques photos ici : Yolita II.




Notre chambre est grande, des serviettes pliées en forme d'éléphant (on ne savait pas qu'il y en avait ici !) et de manchot sont posées sur des lits très confortables, la salle de bain est grande, tout est très propre et bien entretenu.

Un manchot pour Elise et un éléphant pour Sylvain
Après avoir récupéré nos bagages et avoir quitté nos chaussures pour la semaine (pieds nus obligatoire sur le bateau !), nous nous installons dans les confortables canapés du salon où Billy nous explique le déroulement des 8 jours à venir. Billy converse avec nous en anglais (aïe) et on aura parfois un peu l'impression de le déranger en posant des questions, dommage ! Le rythme de la croisière est simple : petit déjeuner à 7h, départ en excursion (sur terre ou en snorkeling) à 8h, déjeuner à 12h, sieste plus ou moins longue puis nouvelle excursion l'après-midi vers 14h, briefing de la journée à venir à 18h30 et dîner à 19h.

Côté itinéraire, voici le programme de la semaine : nous restons le premier après-midi sur l'île de Santa Cruz, puis naviguons le soir même au nord en direction de l'île de Genovesa. 
Ensuite, cap au sud-ouest avec une journée sur les îles Bartolomé et Santiago. 
Nous entamons ensuite notre tour de l'île Isabela par le sud, la plus grande île de l'archipel, celle en forme d'hippocampe. Nous en profitons pour faire un stop sur l'île Fernandina. 
Le lendemain, retour sur l'île de Santiago et visite de l'île Rabida. 
Pour la dernière matinée, un petit tour de bateau autour de Daphné Major et retour à l'aéroport de Baltra, un superbe programme en perspective pour découvrir les merveilles de ce parc naturel national qui fut fondé en 1959, complété par une aire de protection marine en 1986.

Carte des Galapagos, je n'ai pas trouvé l'itinéraire...
Itinéraire selon Billy...
Côté climat, le courant froid de Humboldt qui remonte jusqu'aux Galapagos modifie radicalement le climat de l'archipel, surtout dans l'ouest où il fait relativement frais. 

Ces îles furent d'abord un repère pour les boucaniers, les chasseurs de phoques et de baleines. Découvert en 1535 par hasard, l'archipel servit de lieu de ravitaillement pour les bateaux qui venaient chercher des tortues terrestres pour disposer d'une réserve de viande fraîche à bord, celles-ci pouvant vivre près d'un an sans eau ni nourriture. On estime que plus de 100 000 tortues géantes furent prélevées entre 1811 et 1844. Les Galapagos servirent ensuite de colonie pénitentiaire à l'Equateur jusqu'en 1959, date de fermeture du dernier bagne sur Isabela, loin de l'image de paradis que l'on en a aujourd'hui. 


Pour le premier repas, bonne surprise, nous mangeons bien, très bien même. Le cuisinier sera au top toute la semaine, nous préparant une nourriture variée et vraiment bonne. C'est meilleur que dans pas mal de restaurants que nous avons fait jusque là. Une frégate vient se poser à l'arrière du bateau, un heureux présage ! Ces grands oiseaux majestueux vont suivre le bateau durant toute la croisière, parfois en nous survolant de très près.


Nous prenons ensuite nos affaires de plage et partons en zodiac pour la plage de Las Bachas sur l'île de Santa Cruz. Après une rapide promenade où nous croisons quelques fous à pattes bleues et des crabes multicolores (crabes Sally-pied-léger), nous nous mettons à l'eau.



Les trois autres français sont également des plongeurs et ils aiment autant l'eau que nous. Elle est à 23°C ce qui permet de rester une petite heure avant d'avoir vraiment froid. 
Nous observons des tortues qui mangent paisiblement et nous ignorent totalement ainsi que d'énormes poissons perroquets très colorés. 


Le soir, avant le dîner, Billy nous présente les 8 membres d'équipage et nous trinquons  à leur santé.

Le capitaine est à gauche et le cuisinier à droite
Tout à droite, c'est Billy, notre guide
Ils seront parfaits toute la semaine, très à l'écoute et agréables, certains sachant même bien danser la salsa ! (d'après Elise et Catherine ;-). Après un très bon repas, une nuit de navigation nous attend pour rejoindre Genovesa. La mer a été relativement clémente avec nous durant la croisière et même si cela a parfois bougé un peu, nous ne seront jamais malades. 

Le matin, nous découvrons Genovesa, une petite île inhabitée (14 km²) située dans l'hémisphère nord et rarement visitée car inaccessible à la journée. Elle est assez plate et formée par un ancien cratère dont une petite partie s'est effondrée, laissant rentrer la mer.

Dès notre arrivée à terre dans la baie de Darwin, c'est un festival d'animaux : des lions de mer se prélassent sur la plage pendant que d'innombrables oiseaux font le spectacle.


C'est la saison des petits et nous avons la chance d'observer pleins de "boules de cotons", des bébés : fous à pieds rouges (endémiques), fous de Nazca et frégates, les pélicans adultes complétant le tableau.

Mouette à queue d'aronde et son petit
Bébé fou de Nazca
Bébé frégate
Bébé fou à pieds rouges
Les fous de Nazca font leur nid à même le sol et les mâles sifflent, tandis que les fous à pieds rouges nichent dans les arbres.



Les oiseaux sont partout et nous pouvons les approcher de près, nous avons vraiment l'impression d'être en visite sur leur île (et c'est un peu le cas d'ailleurs !). Sur toutes les îles, des sentiers sont clairement délimités et nous nous devons de rester dessus afin de ne pas déranger les animaux et ne pas écraser leur nid ou leurs oeufs. 
Tous ces oiseaux sont magnifiques et se nourrissent uniquement en mer, se répartissant les aires de chasse : les Nazcas proches des côtes, les frégates un peu plus loin et les pieds rouges au large. C'est assez incroyable d'observer un endroit où l'homme semble ne presque pas avoir eu d'impact. 

L'après-midi, nous visitons le site appelé Prince Philip's Steps où nous retrouvons les mêmes oiseaux mais nous avons également la chance de voir un hiboux brachyote, endémique des Galapagos et seul hiboux à chasser aussi bien le jour que la nuit.

Si si, un hibou se cache sur cette photo !
Le paysage de lave et de crevasses est spectaculaire. Les mouettes à queue d'aronde sont également superbes avec leur tête noire et leurs yeux cerclés de rouge.


Des milliers de pétrels des tempêtes survolent la falaise. Nous assistons à quelques becquées et certains fous couvent encore leurs oeufs.


Des cactus de lave et des pinsons vampires (endémiques) sont également présents.

Cactus de lave
 Ces derniers, derrière leurs apparences de gentils petits moineaux sucent le sang des autres oiseaux pour se nourrir ! 

Ceci n'est pas un gentil petit moineau mais un affreux vampire ! Gniark gniark !
Nous faisons également la visite de l'île dans l'eau mais ici aussi, la visibilité est très médiocre. C'est le seul moment de la croisière où nous aurions pu croiser des requins marteaux mais c'est en vain que nous les cherchons au milieu des eaux troubles (certains en verront de loin...). Nous apercevons tout de même de beaux bancs de chirurgiens à queue jaune, une petite raie pastenague et Sylvain, en descendant un peu, croisera la route d'une petite dizaine de raies mobulas.


Une première journée superbe et au-delà de nos attentes (notamment sur terre). 

Le mardi matin, nous accostons sur l'île de Bartolomé. Le paysage volcanique est impressionnant.


Le Yolita mouille au pied d'un pinacle et nous débarquons sur l'île pour observer le panorama depuis le sommet de l'île (114 mètres).


Nous apercevons peu d'animaux mais la vue est incroyable avec tous les volcans de l'île de Santiago à l'horizon, ce désert aride de lave sans fin et toutes les nuances de bleus de la mer. La chance nous accompagne car le temps est ensoleillé.




Billy nous explique comment s'est formé l'archipel. Les Galapagos sont situés sur la plaque tectonique de Nazca qui se déplace vers le sud-est au-dessus d'un point chaud stationnaire. Celui-ci provoque la formation de volcans sous-marins qui, par accumulation de lave, arrivent en surface et forment des îles. Ce phénomène explique pourquoi l'île la plus ancienne est Española au sud-est (4 millions d'années) et que les plus jeunes soient situées à l'ouest, Isabela et Fernandina ont moins de 750 000 ans et la dernière éruption eut lieu sur cette dernière il y a seulement 5 années. L'archipel n'a donc jamais été relié au continent et toutes les espèces présentes sont arrivées par la mer ou via les oiseaux (notamment des graines). D'autres ont été introduites par l'homme récemment plus ou moins volontairement (vaches, chèvres, rats, fourmis...). 

Dans l'eau, nous faisons le tour du Pinnacle Rock et nous apercevons sur le rivage nos premiers manchots du voyage ! Ce sont des manchots des Galapagos et, vous l'avez deviné, eux aussi sont endémiques ! Les formations de lave et les bancs de poissons sergents-majors sont également remarquables.

L'après-midi, nous traversons le petit détroit pour accoster à la baie de Sullivan sur l'île de Santiago, une des escales de Darwin. L'image de ce dernier est beaucoup associée aux Galapagos alors qu'il n'y séjourna que 5 semaines et que son livre "De l'origine des espèces" sera surtout inspiré de l'observation de pigeons et d'élevages de chiens en Angleterre.
Nous avons l'impression d'arriver sur Mars, un champ de lave immense de moins d'un siècle supporte nos pas. Les formations de lave sont variées et parfois, un peu de végétation s'est déjà installée.



Nous apercevons quelques iguanes marins, de gros grillons et des lézards des laves.



Le soir, nous avons le droit à un superbe couché de soleil !



Mercredi, nous commençons la découverte de l'île d'Isabela. C'est sans doute la journée qui nous a laissé le plus sur notre faim malgré quelques superbes moments. Isabela est habitée et nous débarquons au sud-est de l'île, dans le seul village : Puerto Villamil, 2 000 habitants. Depuis le zodiac, nous croisons quelques manchots, puis nous débarquons et le spectacle depuis le quai est incroyable !



Fous à pieds bleus, pélicans et frégates par centaine s'offrent une partie de pêche impressionnante, profitant de la marée montante, il ne fait pas bon être poisson !



Si certains réchappent aux oiseaux, c'est pour mieux se faire manger par les nombreux lions de mer.


Après la chasse, ces sympathiques bestioles viennent squatter les bancs du village et les bistrots. Il y en a plus de 50 000 répartis sur toutes les îles.



De nombreux iguanes marins se balladent également dans les rues du bord de mer.


Nous montons ensuite vers le volcan Sierra Negra (1 490 mètres), l'un des plus élevés de l'archipel et qui a connu sa dernière éruption il y a moins de 10 ans. Nous prenons un mini-bus et terminons le reste du chemin à pied, dans la boue. Le temps est très couvert et pluvieux, il ne nous laissera que quelques secondes pour deviner le cratère à travers les nuages.



Nous apercevons quelques jolis petits oiseaux colorés sur le chemin dont deux moucherolles  vermillons.

Moucherolle vermillon, oiseau porte malheur pour les habitants
L'après-midi, nous visitons le centre d'élevage d'Arnaldo Tupiza où plus d'un millier de tortues terrestres des Galapagos sont élevées, se reproduisent et sont ensuite réintroduites dans leur milieu naturel au sein même de l'île.

Celle-ci n'a que quelques jours
Celles-ci sont des gamines de 25 ans environ


Celle-là est adulte et doit avoir dépassé les 100 ans
Le site est chouette même si nous avons préféré observer les tortues en liberté sur l'île de Santa Cruz. Sur Isabela, les tortues terrestres ont été proches de la disparition car les chèvres sauvages mangeaient leur nourriture. Une vaste opération terrestre et aérienne à permis d'éliminer plus de 10 000 de ces chèvres introduites récemment. Nous retournons ensuite à pied vers Puerto Villamil en longeant plusieurs lagunes avec des flamands, les plus roses que nous n'ayons jamais vus !



Il n'y en a que 500 sur l'archipel.

Une fois au village, petit détour par l'épicerie du coin afin d'acheter de quoi prendre l'apéro (pas mauvais, le rhum équatorien) et pré-apéro sur la plage, cocktail margarita-maracuja vraiment succulent ! Ici, on trouve des animaux même sur les vitraux de l'église du village.


Durant la nuit, nous contournons le sud de l'île et nous retrouvons le lendemain à la baie d'Elizabeth. Il est interdit d'accoster, nous faisons un tour en zodiac au milieu d'une jolie mangrove.


Il y a deux zodiacs sur le Yolita, voici le deuxième pris depuis le premier !
Ici, c'est le paradis des tortues marines car l'endroit est bien abrité et difficilement accessible.



Nous en verrons des dizaines ainsi que quelques raies pastenagues. De nombreux oiseaux vivent dans les grands palétuviers de la mangrove.


Avant de retourner sur le Yolita, nous faisons un petit détour par les petites îles Mariela afin d'observer des manchots, fous à pieds bleus, pélicans et cormorans aptères. Ces derniers ont les ailes atrophiées et sont les uniques oiseaux avec les manchots à ne pas pouvoir voler, en revanche, ils sont d'excellents pêcheurs. 

Cormorans aptères
Manchot des Galapagos
Fous à pieds bleus
En fin de matinée, nous levons l'encre et voguons un peu plus au nord vers le canal Bolivar. Sur le chemin, allongés sur les transats du pont, nous guettons les éventuels animaux marins. Ils ne se font pas attendre car une quinzaine de dauphins souffleurs viennent jouer à trois reprises dans la vague d'étrave du bateau, le moment est magique !




L'après-midi, nous faisons une excursion dans la baie d'Urbina, l'occasion d'admirer de nombreux iguanes terrestres à la robe jaune (contrairement aux iguanes marins qui sont noirs). Malgré leurs airs préhistoriques et un peu hostiles, ils sont parfaitement inoffensifs et végétariens !




Côté oiseau, une buse des Galapagos (endémique) surveille son territoire du haut de son perchoir.



Le soir, Elise et Catherine profitent du fait que nous n'ayons pas de navigation pour aller danser la salsa avec les membres d'équipage pendant qu'Antoine et Sylvain discutent sur le pont supérieur en sirotant du rhum.  

Nous voilà déjà rendus à vendredi et le temps passe incroyablement rapidement !
Le matin, nous faisons un petit tour de zodiac pour admirer les nombreux nids perchés sur la falaise et à nouveau des cormorans.
Un grand banc de raies dorées passe juste sous le zodiac tandis qu'au-dessus, des oiseaux tropicaux nous survolent, genre de mouette avec une très grande queue mais trop rapides pour que nous puissions les photographier.


Ensuite, nous débarquons à l'anse de Tagus d'où une petite marche nous conduit à un mirador surplombant le lac Darwin. Le chemin est bordé de lions de mer et de nombreux graffitis sont marqués sur les rochers, le premier datant de 1836 soit seulement quelques années après la venue de Darwin.


Le lac a des couleurs éclatantes et, bien que non relié à la mer, il est deux fois plus salé que celle-ci.

De gauche à droite : Muriel, Antoine, Catherine et vous connaissez les deux derniers !
Le lac Darwin
Nous pouvons également voir l'océan de l'autre côté de l'île et une buse nous fait son numéro en restant en vol stationnaire au-dessus de nos têtes.


Ensuite, nous enfilons nos shortys pour nous mettre à l'eau mais le snorkeling ressemble davantage à une course pour tous avoir le nez collé aux animaux qu'à ce que l'on aime faire... Nous prenons un peu de distance avec le groupe. Nous avons de la chance car en plus des nombreuses tortues, d'un poisson pierre et d'un manchot en train de nager, nous observons un bel hippocampe en plein eau et une roussette.


Poisson pierre, à ne pas toucher !
Pour l'après-midi, nous changeons d'île et posons le pied sur Fernandina, à Punta Espinoza. Sur un sol de lave, des centaines d'iguanes marins se réchauffent au soleil, sur la roche noire. On se croirait un peu à l'époque des dinosaures.




Régulièrement, ils crachent le sel qu'ils ont en surplus et qui vient des algues qu'ils consomment. Nous avons même la chance d'assister à un combat assez impressionnant entre deux mâles qui se poussent, un peu à la manière de deux sumos.


La journée des iguanes est bien réglée : le matin, ils vont dans l'eau pour manger des algues ; le midi, ils se réchauffent au soleil tous tournés dans la même direction et le soir, ils s'entassent les uns sur les autres pour se réchauffer !

Dans l'eau, leur longue queue leur sert à se propulser de façon très efficace.


Plus loin, dans une petite anse, deux lions de mer jouent et font le spectacle tandis qu'un troisième semble nous imiter en nous regardant et en se mettant debout dans l'eau, il fait sa star !


Nous croisons également un tout jeune lion de mer (2 à 3 semaines) en compagnie de sa mère, puis un serpent des Galapagos.


Des lézards des laves profitent du soleil et n'hésitent pas à grimper sur les iguanes ou les lions de mer.


Il y a également un squelette de baleine, échouée il y a quelques années sur les rivages de l'île.
Squelette de baleine et cranes de lions de mer
Une fois encore, le paysage est superbe et incroyable. 

Une longue navigation nous attend alors car nous devons contourner Isabela par le nord. Durant celle-ci, nous apercevons de nouveau des dauphins mais d'une autre espèce, des stenelles. Ils ne seront pas aussi joueurs que les premiers malgré quelques sauts et resterons assez loin du bateau.


Plus tard, c'est au tour des baleines de pointer leurs nageoires même si, elles aussi, se tiendront à l'écart de notre embarcation.

Vers 18h20, nous passons l'Equateur sur le pont avant dans les transats, un coucher de soleil magnifique sur les volcans et un verre de rhum à la main pour trinquer avec les Français ! Que demander de plus !


Samedi, c'est déjà le dernier jour complet. Réveil en fanfare puisque des orques pointent le bout de leur nez, une chance incroyable car il est rare de voir des orques mais à cet endroit là, c'est une première pour les membres de l'équipage. Le capitaine décide de lever l'encre et de suivre les trois mammifères. Nous pourrons les voir de très près et même les voir chasser et manger une raie manta. Nous ne pensions pas pouvoir observer une telle scène un jour !




Les ailes d'une manta qui a intérêt à se planquer rapidement !
Après nous être remis de nos émotions pendant le petit déjeuner, nous accostons de nouveau à Santiago sur la très jolie plage de sable blanc d'Espumilla. Nous nous mettons à l'eau pour un snorkeling sympa. En plus des habituels poissons tropicaux, dès notre mise à l'eau, des lions de mer viennent voir ce qu'il se passe.


Nous voyons une raie pastenague et sur le chemin du retour, des sources d'eau chaude forment des remous dans le sable. 

Après une petite navigation toujours en compagnie des frégates, nous arrivons à la petite île de Rabida (5 km²).



La plage de sable rouge est superbe et déserte, nous faisons une rapide visite à terre le long d'une petite lagune juste derrière la plage.




Les flamants roses qui vivaient là sont partis, sans doute à cause de la contamination du lac par les excréments des lions de mers. Nous croisons à nouveau un petit serpent qui lézarde sur les roches, puis nous nous mettons à l'eau pour une dernière baignade sur l'archipel.


Après une dizaine de minutes à jouer avec quatre lions de mer, le zodiac nous emmène de l'autre côté de la pointe d'où nous rentrons à la nage.


C'est peut-être là que nous verrons le plus de choses de la croisière : trois requins pointes blanches, des lions de mer qui jouent avec ces mêmes requins et qui veulent aussi être sur la vidéo, de nombreux bancs de poissons... Et, pour finir en beauté, encore une bonne dizaine de minutes au bord de la plage à barboter avec les lions de mer.


Pour la dernière soirée, l'équipage s'est mis sur son 31. Nous portons un toast à cette semaine de croisière avec eux avant de se régaler avec du très bon poisson frais. Catherine et Elise retournent danser et Antoine et Sylvain finissent le rhum (les tâches sont bien réparties ;-) Un requin des Galapagos passe paisiblement à quelques mètres du bateau, attiré sans doute par les nombreux petits poissons nageant dans la lumière de notre embarcation. Un lion de mer en profite également pour dîner autour du navire. 
Le cuisinier prend un zodiac pour aller rapidement à terre, le capitaine arrive furax, il n'a visiblement pas été mis au courant. Le lendemain, nous apprenons qu'il a été remercié... Dommage pour les prochains car il cuisinait vraiment très bien !

Nous sommes dimanche, réveil à 5h45. Le bateau fait quelques tours de l'îlot de Daphnea Major que nous avons déjà aperçu car nous avons plongé sur son petit frère, Daphnea Minor.

Daphnea Major

Nous retrouvons avec plaisir les falaises peuplées de cactus où nichent fous de Nazca et fous à pieds bleus, de nombreux crabes rouges et bleus, des lions de mer sont également de la partie.



Il y a aussi les oiseaux tropicaux que nous avions déjà vu sur Isabela et qui, cette fois, se laissent prendre en photo !



Et puis c'est déjà l'heure de ranger les affaires et refaire les sacs à dos. Nous apercevons les éoliennes de Baltra, les membres d'équipage refont le plein de carburant et commencent à nettoyer le navire, il n'y a pas de temps à perdre car le Yolita repart le matin même avec un nouveau groupe de 16 personnes.

Nous débarquons finalement à terre et rejoignons l'aéroport avec le bus qui nous attend. C'est le moment des adieux et des échanges d'adresses mail. Au final, les Galapagos ont été largement à la hauteur de nos espérances, nous avons passé 2 semaines époustouflantes au milieu d'une nature variée, splendide et pleine de surprises. Nous sommes également ravis d'avoir investi dans notre petite caméra qui nous a permis de filmer pleins de super moments dans l'eau mais aussi sur terre. Seul petit regret, les plongées et les premiers snorkelings qui nous ont un petit peu déçus à cause de la mauvaise visibilité mais nous allons rapidement nous rattraper sur les prochaines destinations !

Notre avion décolle à 12h45 et deux heures plus tard (enfin 3 avec l'heure de décalage), nous atterrissons à Guayaquil, sous une chaleur étouffante. Deux nuits ne seront pas de trop pour récupérer un peu et nous passons notre lundi à faire notre lessive, acheter des palmes et un shorty pour Elise (ici, il y a des magasins de plongée contrairement à Quito), quelques courses et finir de trier les plus de 900 photos et vidéos que nous avons fait durant la croisière ! 

Nous prenons tout de meme le temps de passer au parc Bolivar pour admirer une nouvelle espèce d'iguanes qui se promènent en tout liberté !



Mardi, il est déjà temps de reprendre l'avion pour Santiago du Chili, dernier pays avant de quitter l'Amérique du Sud. 

A bientôt !